L'Australie: De Sydney à Cairns en passant par Uluru et Darwin Partie 1

On repart vers Jabiru, on fait un crochet par Cooinda afin de réserver la première croisière sur la Yellow Water (6h30) et on prend possession de notre chambre avant d’aller se restaurer et dormir.

Si vous êtes un peu intéressés par l'ornithologie, vous trouverez votre bonheur dans ce paradis pour oiseaux que sont les territoires du nord.

Visite du billabong « Yellow Water »

Le lendemain on se dirige vers Cooinda ou nous avons rendez-vous pour notre croisière.

La « Yellow Water » est un billabong enclavés. En langue aborigène, un billabong est un méandre mort, qui se forme généralement quand le cours d'une rivière change ou se tarit. C’est un des hauts lieux du Parc de Kakadu. La « Yellow Water » a une population importante de crocodiles, de chevaux sauvages, de buffles et autres animaux sauvages ainsi qu’une flore abondante.

Le billabong, qui déborde en saison humide pour se joindre à d'autres cours d'eau, attire également des millions d'oiseaux migrateurs, chaque année, y compris Jacanas, aigrettes, jabiru, aigles de mer, oies Pie et beaucoup d'autres espèces indigènes. Les forêts de Melaleuca, pandanus et mangroves d'eau douce peuplent le rivage, et l'eau est parsemée de lotus.

Carte 1

Carte aggrandissement avec le départ bateaux

99 Départ à l’aube sur un bateau d’environ 30 personnes.



100



101

102



103 On découvre les champs de lotus



104 Ainsi que les champs d’aigrettes

105 Crocodile de mer (Saltie)



106 Pygargue blagre (juvénile): C’est le deuxième rapace d'Australie en taille. Il vient tout de suite après l'aigle australien. Il passe la majorité du jour à planer, ou à se percher dans les arbres et sur les rochers situés à proximité de la rivière où il pêche. Ce sont des chasseurs très adroits, très habiles, capables de s'emparer de proies allant jusqu'à la taille d'un cygne.



107

108 Petite aigrette



109 Une rencontre qui se reproduira à plusieurs reprises : Le héron strié est présent sur tous les continents excepté l'Europe. Son habitat préféré est constitué par les côtes et les estuaires bordés de mangroves.

Les hérons striés sont des prédateurs très habiles et ils utilisent un grand nombre de techniques pour parvenir à leurs fins. La plupart du temps, ils adoptent une posture accroupie, bien compacts sur une branche au-dessus de l'eau. Ils sont très patients et ils sont capables d'attendre de longs moments qu'une proie se présente.



110

111 Un autre saltie : Impressionnant et beau



112

113 Martin-pêcheur à dos bleu : Taille : 17 à 19 cm Envergure : 25-29 cm Poids : 40 gr



114



115

116 Cormoran pie : Il s'agit d'un petit cormoran à bec court généralement noir sur le dessus et blanc sur le dessous avec un petit bec jaune et une petite crête



117



118 Martin-pêcheur poucet : Taille : 11 cm / Poids : 10-14 gr

119 Grande aigrette



120 Ibis blanc : On voit souvent l’ibis d’Australie perché sur une haute branche dénudée, silhouette typique des paysages australiens. Il passe la majorité de son temps à se nourrir. Ses longues pattes et ses doigts palmés l’aident à se déplacer dans les zones marécageuses. Il se nourrit en eau peu profonde, cherchant des invertébrés aquatiques en sondant la vase avec son bec ou en prenant ses proies à la surface. Il se nourrit aussi sur le sol, consommant de grands insectes

121 Jacana à crête



122

123 Monarque luisant : Liste rouge des espèces en danger



124 Crocodile d’eau de mer

On rentre de notre "croisière" et on a déjà le regret de ne pas avoir fait celle du coucher du soleil tellement l'endroit est magique.

On prend une collation au resto et on fait quelques courses "souvenirs" au centre culturel puis direction Ubirr, le "rock art" des Aborigènes.

Vidéo

Site aborigène d’UBIRR: Il se compose d'un groupe d'affleurements rocheux où il ya plusieurs abris naturels qui ont une collection de peintures rupestres Autochtones dont certaines sont vieilles de plusieurs milliers d'années. L'art dépeint les ancêtres de création ainsi que certains animaux de la région. Parmi les mieux conservées d'Australie, ces peintures rupestres sont riches d'enseignements sur les croyances et le mode de vie aborigène, presque uniquement transmis oralement.

125



126

127



128

En route vers Point Stuart, on s'arrête aux Mamukala wetlands : Ces terres humides offrent un paysage fascinant toute l’année, mais elles ne se montrent sous leur aspect le plus spectaculaire qu'à la fin de la saison sèche (de septembre à octobre), lorsque des milliers de magpie geese (appelées en français « canaroies semipalmés ») se rassemblent pour se nourrir.

Une plate-forme d’observation vous permet de voir les oiseaux. Deux promenades commencent ici - une 30 minute, une marche de 2 heures, un chemin de 3 kilomètres longeant les wetlands, pour les plus aventureux.

129 Canaroie semi palmée : Cette espèce ne peut être confondue avec nul autre anatidé australien en raison de la combinaison unique formée par sa grande taille, sa silhouette et son plumage noir et blanc.

130



131 Grande aigrette

Le Parc National de Mary River se compose d'un ensemble de réserve qui protège une partie du bassin hydrographique de la rivière Mary. La rivière Mary est une des huit rivières du Top End qui ont de grandes plaines d'inondation.

La rivière Mary a une longueur d’environ 300 kilomètres et une superficie de plus de 8.000 kilomètres carrés. Le parc est déployé sur une longueur de 3 kilomètres de la rivière Mary et est un sanctuaire pour les forêts, la faune et la flore des terres humides.

Cette région abrite une grande variété de faune, y compris les oiseaux de proie, les oiseaux d’eau, wallabies, buffle, dingos, lézards, serpents, crocodiles d'eau salée et de nombreuses espèces de poissons.

Cette zone est également célèbre pour sa semaine annuelle de l'oiseau qui attire les observateurs d'oiseaux du monde entier.

Quatre Lodge dans la région :
Point Stuart Lodge: http://www.pointstuart.com.au/
Wildman Wilderness Lodge: http://www.wildmanwildernesslodge.com.au/
Bamurru Plains: http://bamurruplains.com/
Carmor Plains : http://www.australiawidesafaris.com.au/

Nous avons choisi le premier pour le meilleur rapport qualité/prix. Le Lodge porte le nom de l’explorateur John McDouall Stuart qui a parcouru cette région en 1862.

Si nous avions du monde à la « Yellow water », ici, j’avais loué les services d’un guide privé pour la journée.

Rien que du bonheur, seul petit bémol, il était plus apte à guider les pêcheurs du fameux barramundi que les photographes car son approche de la faune n’a pas été toujours idéale.

Les barramundis sont généralement de couleur gris-vert pâle avec des reflets cuivrés. Ils peuvent mesurer jusqu'à 2 m de long et peser jusqu'à 60 kg mais le poids moyen est de 5 à 6 kg. Ils ont la forme typique des perches. L'espèce est hermaphrodite. Poissons très appréciés des pêcheurs pour leur capacité de lutte.

Je n'en ai pas vu sauf dans mon assiette et c'est très bon.

132 Les wallabies nous accueillent à Point Stuart



On prend possession de la chambre, on se rafraîchit et on va se reposer au bord de la piscine. Ensuite on va au resto de brousse où l’on commande notre repas. Nous sommes assis à une table et le guide vient nous trouver pour prendre nos instructions pour demain.

Le lendemain, départ pour « Rockpool », un billabong de la « Mary River », à 20 min du Lodge. Le guide embarque avec les provisions pour la journée et arrivé sur place, il s’aperçoit qu’il a oublié les clés du bateau ce qui nous vaudra une perte de temps appréciable et de ne pouvoir assister au lever du soleil.

133

134 Héron pie (juvénile)



135

136 Le billabong est magnifique avec tous ces champs de lotus



137 ou l’on retrouve les crocodiles de mer en abondance

138 Le Jabiru d'Asie est un oiseau de grande taille (130 à 150 cm de haut) avec une envergure de 230 cm et un poids de 4100 grammes. Il a un plumage spectaculaire. La tête, le cou, les ailes et la queue sont noirs alors que le reste du plumage est blanc. Le bec puissant est noir alors que les pattes sont rouges.



139 L’anhinga d’Australie : Il est aussi nommé « oiseau-serpent » à cause de son long cou fin, lui donnant l’allure d’un serpent quand il nage avec le corps submergé L’anhinga d’Australie, comme les autres anhingas, est souvent vu perché sur une branche ou une souche au-dessus de l’eau, en train de sécher ses ailes déployées. Il se nourrit d’animaux aquatiques, les attrapant avec son bec tranchant à moitié ouvert, et en plongeant jusqu’à 60 cm de profondeur.



140

141 Le pygargue blagre est le deuxième rapace d'Australie en taille. Il vient tout de suite après l'aigle australien qui mesure quelques 15 à 20 centimètres de plus que lui. Il passe la majorité du jour à planer, ou à se percher dans les arbres et sur les rochers situés à proximité de la rivière où il pêche. Il chasse souvent à l'affût, mais il lui arrive également de plonger après un long vol plané qui l'aide à repérer sa victime. Dans ce dernier cas, le plongeon provoque un éclaboussement assez impressionnant.



142



143

144



145

146 Ibis falcinelle : Il est d'une couleur rouille avec de magnifiques reflets métalliques verts. Son bec est long, arqué vers le bas et assez mince. Ses longues pattes noirâtres sont parfaitement adaptées à la marche en milieu aquatique.

En France, l'ibis falcinelle est en marge occidentale de son aire de répartition estivale et de fait n'est représenté que par quelques individus. Niche dans les Balkans, au bord de la mer Noire (delta du Danube en particulier), de la Caspienne (au niveau de ces 2 mers, population totale supérieure à 6000 couples), en Turquie...



147

148



149 Martin-pêcheur sacré : Taille : 19 à 24 cm - Poids : 65 gr. Le nid est constitué par le creusement d'un terrier dans une termitière, une branche pourrissante ou la berge d'une rivière. Lorsque le nid est situé dans un vieil arbre en décomposition, la technique est assez spectaculaire : le martin-chasseur s'installe sur une branche située à plusieurs mètres du site choisi, puis il fonce directement dessus, le cou tendu, en émettant un sifflement particulier. Le matériau est entamé par l'impact du bec qui vient frapper le bois. Le procédé est renouvelé jusqu'à ce qu'une ouverture suffisante soit ainsi pratiquée et que l'oiseau puisse enfin s'installer à l'intérieur de la cavité pour continuer à l'évider.

150 Toujours beaucoup d’aigrettes, certaines moins méfiantes que d’autres



151