L'Australie: De Sydney à Cairns en passant par Uluru et Darwin Partie 1

Seul le début du sentier est un peu difficile (15 minutes de montée avec des marches dégradées pour arriver sur le haut du Canyon.

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Pendant la première moitié du trajet on se promène dans des formations rocheuses rouges et noires, peuplées d'eucalyptus, de petits lézards, de fossiles et de plantes médicinales aborigènes.

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55 Une première vue sur l’entrée du canyon



56 Et ses eucalyptus. Les eucalyptus sont originaires de Tasmanie en Australie, ils sont donc indigène au continent Australien, ou ils dominent d'ailleurs 95 % des forêts avec plus de six cents espèces.

C'est en arrivant sur le bord de l'intérieur du Canyon, que vous apercevrez ce qui fait la spécificité et la beauté de « Watarrka ». Le centre du Canyon abrite un important trou d'eau (ou « billabong ») qui permet à une végétation luxuriante de pousser, à l'abri, en plein milieu du désert !

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C’est ce qui fait qu’il y a une population de mammifères et d’oiseaux que nous n’avons malheureusement pas vus

Il y avait des lacs et rivières dans cette région



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59 Un escalier permet de traverser le canyon en passant par le jardin d’Eden, une petite poche de verdure entourant une piscine naturelle. Vous passerez donc, au frais, au milieu d'un cours d'eau, des palmiers, des eucalyptus. Les couleurs sont aussi frappantes, car le vert des arbres fait ressortir le rouge des roches, qui lui-même change le bleu du ciel.



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Pour apercevoir le « billabong » lui-même, il faut passer sous l'escalier en bois qui permet de remonter de l'autre côté du canyon et marcher jusqu'au fond du canyon. Mais nous avons raté cette vue par manque d’infos.

Enfin la dernière partie du sentier se déroule sur l'autre versant du Canyon.

61 Enfin de la vie (Tellement surpris et...un peu méfiant que je ne me suis pas mis à son niveau)



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Nous revenons au parking afin de prendre la « mereenie loop road » qui m’avait un peu tracassé car suivant des infos du web, elle pouvait être assez difficile. Cette route va nous conduire à notre prochaine étape Glen Helen (300 km / 4h30 de route)

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Mais a part, un peu de tôle ondulée, elle s’est avérée facile et agréable. Le tout est de rouler à +/- 80km/h afin de ne pas ressentir ces vibrations.

64 Nous avons aperçus des cacatoès de Banks. Ce sont des perroquets de grande taille. Le mâle présente une livrée entièrement noire, excepté les panneaux des rectrices extérieures qui sont rouge écarlate. Le dessus de la tête porte une longue huppe qui part du front et couvre la majeure partie du capuchon.

Nous arrivons à une bifurcation, l’une à gauche, conduit à la « Palm Valley » qui est un endroit aussi intéressant à visiter mais pas prévu. L’autre nous conduit vers « Gen Helen » en passant devant Tnorala – Gosse Bluff

65 Le cratère a été découvert par l’explorateur Ernest Giles en 1872, par la suite a été nommé "Harry Gosse" (frère du célèbre explorateur William Gosse). Gosse Bluff fut formé lorsqu’une comète ou un astéroïde frappa la terre a plus de 40 km par seconde créant une décharge énergétique comparable à une explosion un million de fois plus puissante que la première bombe atomique lancée sur Hiroshima.

L’impact créa, il y a plus de 140 millions d’années, un énorme cratère avec l’élévation de la partie centrale. A l’heure actuelle il ne reste que cette partie centrale dont la surface est à 2km en dessous du lieu de l’impact original et ne fait plus que 5km de diamètre. A l'origine, les scientifiques s'accordent à dire qu'il devait faire environ 22km de diamètre, il s’est réduit à travers le temps par l’érosion.



Vous remarquerez aussi les feux de brousse qui nous ont accompagnés tout le long de la route.

Chaîne des West Mac Donnel : C’est une chaîne de montagnes qui se dresse au centre du désert Australien. Longue de 400 km de part et d’autre d’Alice Springs d' Est en Ouest.

La visite de cette chaîne de montagne donne accès à différentes gorges et points d’eau. Chaque gorge possède son propre caractère et sa beauté. Ce sont également des refuges pour la faune et la flore ainsi que des endroits de baignade très recherchés par les australiens et touristes qui désirent se rafraîchir.

Sur « google earth », on remarque que les lits des rivières sont à sec et que ces endroits doivent être intéressants aux différentes saisons




66 La gorge de Glen Helen est un coup de cœur, surtout au soleil couchant




67 En nous approchant, on découvre ce superbe héron. Les hérons à tête blanche vivent principalement dans les pièces d'eau douce peu profondes. Ils vivent en solitaire et ont des mœurs diurnes. En période nuptiale et pendant la saison de nidification, le dos et la poitrine sont parsemés de plumes couleur prune ou bordeaux.

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La talève sultane est un oiseau sédentaire. Elle se déplace parmi les phragmites avec une grande facilité malgré ses énormes pattes. Elle n'hésite pas à grimper sur une touffe de roseaux d'où elle observe et lance parfois son cri. Elle niche dans les roselières, les terrains marécageux et les berges humides des lacs et des rivières avec une végétation herbacée haute.

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Malheureusement, de jeunes et adorables baigneuses arrivent et nos oiseaux s’envolent… Plus tard, en dégustant une bière australienne, on apercevra un darter australien

72 L’anhinga d’Australie, comme les autres espèces d’anhingas, est aussi nommé « oiseau-serpent » à cause de son long cou fin, lui donnant l’allure d’un serpent quand il nage avec le corps submergé. L’anhinga d’Australie se nourrit dans les eaux douces ouvertes avec de la végétation éparse afin de pouvoir nager ou plonger aisément. Il se nourrit d’animaux aquatiques, les attrapant avec son bec tranchant à moitié ouvert, et en plongeant jusqu’à 60 cm de profondeur.


Pour le partage car je l’aurais mieux un peu plus tard dans le voyage




Des dingos (Chiens sauvages) visitent régulièrement l’endroit, mais ce soir ce sera sans eux.

Suite de la visite des « west Mac Donnel range »

Aujourd’hui, ce sera notre dernière journée dans le centre rouge où j’aurais aimé rester plus longtemps avec d’autres explorations complémentaires.





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« Orminston gorge » : Les aborigènes d’Australie occidental sont traditionnellement les propriétaires d’une partie du centre d’Australie et leur légende raconte que de grand serpent d’eau habitait dans les gorges.




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« Ochre Pits » : Un site de roche calcaire de toutes les couleurs dans les tons ochre que les aborigènes utilisaient pour se peindre le corps lors de leur cérémonie.

L’Ochre est courant à travers toute l’Australie, mais c’est une qualité variable et négociable qui a toujours une part important pour le peuple aborigène. L’Ochre a une grande valeur comme l’Ochre rouge de Bookatoo dans les Flinders Ranges au Sud de l’Australie et de Wilgamia dans le Nord Ouest de l’Australie, qui ont des reflets argentés ce qui fait augmenté leurs valeurs.

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« Standley Chasm - Angkerle» : un défilé spectaculaire aux parois rouges si serrées que le soleil n'atteint le fond qu'en plein midi et fait alors flamboyer les parois, malheureusement on n’a pas su programmer pour cette heure-là.

Le défilé a été creusé dans la roche de grès par les eaux en crue du ruisseau qui se fraye un chemin vers le système de la Finke River. Les falaises rocheuses du défilé montent à 80 mètres au-dessus du sol.

« Angkerle » est le nom donné par les aborigènes, tandis que le nom européen « Standley Chasm » est nommé d'après l'Ida Standley, le premier enseignant de l'école à Alice Springs en 1914 et la première femme non autochtones à visiter l'abîme.

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Encadré par les « MacDonnell Ranges » et un paysage désertique spectaculaire, Alice Springs est la ville de brousse australienne la plus célèbre.

Alice Springs est une ville moderne avec à la fois des influences occidentales et autochtones. Parmi les sites à Alice Springs qu’il serait agréable de visiter, on peut citer les nombreux bâtiments historiques ainsi que le parc désertique d’Alice Springs qui vous présente la flore et la faune australienne. Il y a également le « Royal Flying Doctor Service » (service des médecins volants),

Nous sommes arrivés assez tard à Alice Springs, trop tard pour le parc et les autres visites; d’autre part, on a une sensation de ville barricadée ce qui est confirmé à l’hôtel qui nous prévient de prendre nos précautions si nous circulons en ville du fait des aborigènes désœuvrés et alcooliques. On retrouve les mêmes causes et effets que dans les réserves indiennes aux USA.

On se contente donc de se rafraîchir à la piscine et d’aller au resto ou nous goûtons à la cuisine indonésienne du Crown Palace.

On aurait aimé visiter :
- Les promontoires et falaises en grès de la « Rainbow Valley » dans la chaîne des James Ranges.

- La « Finke Gorge National Park ». La « Finke River », croit-on est un des cours d'eau les plus anciens du monde, mais le parc national est plus connu pour sa célèbre « Palm Valley », qui contient des plants de palmes uniques et magnifiques - restes botaniques d'il y a quelques millions d'années, lorsque l’Australie centrale était recouverte de denses forêts tropicales.

- La chaîne des « East Mac Donnel ».

La suite se déroulera au nord, dans la région de Darwin.

3 Visite du nord au départ de Darwin.

On décolle d’Alice Springs en direction de Darwin. Après 2 heures de vol, on prend possession du RAV4. Nous avions choisi cette région pour y découvrir l’avifaune car elle est réputée pour les oiseaux. Nous allons également en profiter pour visiter quelques autres sites intéressants.

Première étape, on se dirige vers Batchelor, porte d’entrée du Parc national de Litchfield. Les 146 km2 de superficie du Litchfield National Park, sont facilement accessibles depuis Darwin (1h et demi).

Nous logerons au « Bird and Buterfly Farm », un endroit sympa avec une tente à papillons mais l’endroit semble avoir connu des jours meilleurs.

Les visiteurs peuvent visiter le parc pour une journée, ou pour plusieurs pour les aventureux. Il abrite plusieurs types d'habitats typiques du Top End, comme les denses forêts tropicales, les termitières, d'inhabituelles formations rocheuses, des cascades et des chutes d'eau.

Le parc contient de nombreux et spectaculaires plateaux de cascades, qui sont des plateaux en grès, le plus souvent entourés de falaises. Les principales attractions de Litchfield sont des chutes d'eau permanentes alimentées par des sources (Tolmer, Florence et Wangi), les cascades à Buley Rockhole et les termitières magnétiques. Des routes asphaltées relient toutes les principales attractions.

Une termitière est une structure biogénique (fabriqué par le vivant) qui constitue la partie aérienne du nid des nombreuses espèces de termites. Les termitières cathédrales sont d'imposantes structures pouvant atteindre plusieurs mètres de haut, entièrement fabriquées par les termites, en mélangeant leur salive à de la terre et des débris végétaux. Leur forme et leur orientation parfaite Nord-Sud sert à réguler la température à l'intérieur.

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86 D’autres termitières sont plus isolées et non pas la même construction

Florence Falls : Une double chute d’eau qui tombe en cascade dans une piscine naturelle et permet une baignade

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Tolmer falls est une chute d'eau impressionnante au fond d'une large gorge, mais la baignade y est interdite en raison de la présence d'une colonie de chauves-souris rares que les grottes de la gorge abritent.

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Wangi Falls : La chute d'eau la plus visitée, car la zone de baignade y est grande et profonde,

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Après visite du parc nous nous dirigeons vers une ville étape : Pine Creek. En cours de route, il y a possibilité de visiter d’autres sites intéressants : Tjuwallyn (Douglas) Hot Springs , Butterfly Gorge ainsi que Umbrawarra Gorge Nature Park mais le temps nous manque.

Le lendemain, j’avais prévu de visiter les gorges de Katherine (Nitmiluk National Park) mais devant la fatigue et les autres sites importants à venir, on y renonce.

Parc National de Kakadu : Il couvre une superficie de 20 000 km2 et s’étend sur plus de 200 km du nord au sud et plus de 100 kilomètres d’est en ouest.

Les peuples autochtones ont occupés la région de Kakadu pendant au moins 40 000 ans. Le parc est réputé pour la richesse de ses sites culturels autochtones. Il y a plus de 5000 sites de peinture rupestre illustrant la culture autochtone depuis des milliers d’années. Les sites archéologiques montrent une occupation autochtone pendant au moins 20 000 ans (et pouvant aller jusqu’à 40 000 ans).

Il abrite une faune diversifiée : des milliers d’espèces d’insectes, 55 de poissons d’eau douce, 25 d’amphibiens, des reptiles (crocodiles et serpents), plus de 280 espèces d’oiseaux (dont le Dendrocygne d’Eyton, le Tadorne radjah, le Milan noir, le Milan siffleur, le Pygargue blagre, l’Oedicnème bridé, la Colombine rufipenne, le Loriquet à tête bleue, le Guêpier arc-en-ciel et le Martin-chasseur à ailes bleues) et plus de 60 de mammifères.

Endroits visités:

On se dirige vers notre prochaine ville-étape : Jabiru. En chemin, on en profite pour visiter les gorges de Maguk (Barramundi Gorge) car celles de Gunlom sont inaccessibles même en 4x4.

En fait, il s’agit ni plus ni moins qu’un autre trou d’eau ou les gens se baignent. Mais les eaux sont chaudes, comme celles de Lichtfield, et procurent une sensation de douceur.

92 Le cacatoès corella forme souvent de grands rassemblements dans les cultures et les pâturages. Il se déplace pour se nourrir dans les broussailles ouvertes, mais il se nourrit souvent en grands groupes bruyants. Il se nourrit de l’aube jusqu’à midi, et ensuite en fin d’après-midi. Entretemps, il se repose sur les arbres voisins. Il retourne au dortoir au crépuscule, effectuant quelques acrobaties avant de s’installer pour la nuit.



93 La piste



94 Les gorges

Deuxième arrêt au site aborigène de Nourlangie. Rocher Anbangbang: Une fouille archéologique, dans les années 1980, a révélé que les autochtones ont utilisé l'abri il y a au moins 20 000 ans.

Carte du rocher

L'art autochtone n'a de sens que pour ceux qui ont une connaissance suffisante de la culture pour reconnaître l'information que transmet de l'art.

95 Nabulwinjbulwinj: C’est un esprit dangereux qui mange les femelles après les avoir tuées en les frappant avec un "yam" (Nourriture importante pour les bushman).



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97 La plus grande figure est la création ancêtre Namondjok et sur la droite est la création ancêtre Namarrgon, l’homme foudre. Namondjok vit dans le ciel et n'est visible que pendant la nuit. Namarrgon l'homme Lightning crée les orages violents qui ont lieu pendant la saison humide. Barrginj est la femme de Namarrgon, et leurs enfants, le Alyurr, étaient des enseignants importants pour les autochtones pendant au moment de la création.



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