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Hubert Grooteclaes
Leky- TRES BAVARD
- Nombre de messages : 910
Age : 48
Localisation : Gouvy
Niveau photo : Amateur
Expérience : > 10 < 20 ans
Boitier : EOS 400D + EOS 7D + RX100
Objectifs : EFS 15-85, 18-55 IS - EF 50 - Tamron 10-24 - Tamron 28-75 - Tamron 70-300 USD - Kenko - Sigma 105 - Samyang 8 - SRT 303
Date d'inscription : 17/02/2008
Réputation : 0
Hommage à Hubert Grooteclaes (1927-1994), qui fut à l’origine de l’intérêt de beaucoup de liégeois pour la photographie, notamment les nombreux étudiants qu’il a formé pendant vingt ans à l’Institut Saint Luc de Liège.
Hubert avait quelques phrases bien à lui pour résumer sa philosophie, son point de vue, ses humeurs, comme par exemple : « Il faut foutre le camp ça ne peut pas être pire ailleurs.
On est encore 140.000 c’est 1'équivalent de la population à Rennes, photographiquement, il ne se passe rien à Rennes et i1 ne se passe rien à Liège. Cela pour ne pas s'imaginer que Liège est le centre du monde et que tout tourne autour de Liège. »
C’est un peu pour relever le défi que fut fondée l’asbl Périscope.
Ces quatre expositions, reflètent les différentes périodes créatives d’Hubert Grooteclaes.
« Les photographies d’Hubert Grooteclaes ne sont pas aussi simples d’accès qu’elles n’y paraissent. Elles n’affirment pas, elles questionnent. Si elles chantent, et si parfois elles enchantent, elles sont comme ces contes d’autrefois où, derrière la belle histoire, se cache l’inquiétude ou l’effroi. » Georges Vercheval *
La première exposition, « La vie d’artiste », est consacrée à ses débuts (1955-1970), quand Hubert Grooteclaes avait son studio de portrait Galerie Cathédrale, au centre de Liège. C’est l’époque de la rencontre avec Léo Ferré et des portraits d’artistes de cinéma et de théâtre de passage à Liège.
« T’es rock coco » s’attache à la période du photographisme (1964-1972), qui est née de ses expérimentations réalisées alors que le studio de portrait déclinait et lui laissait du temps libre. Ces travaux (sérigraphies, tirages au trait, symétries, aplats de couleurs vives), exposés dans les galeries de peinture, contribueront à l’époque à une certaine reconnaissance de l’art photographique.
« La nostalgie », c’est le temps d’après « le saut de carpe vers une nouvelle démarche », la période floue (1973-1990). Il part à la redécouverte de ses négatifs, et leur donne une nouvelle vie en les chargeant de nostalgie, par des tirages flous et coloriés de teintes pastels.
« Le printemps des poètes »: les dernières années
Du 23/04 au 23/06
Galerie Périscope
Rue du Mouton Blanc, 20
4000 Liège
Belgique
Lien : http://www.actuphoto.com/14694--la-vie-d-artiste-hubert-grooteclaes.html
Re: Hubert Grooteclaes
Merci pour l'info. Quel liégeois ne le connait pas!
Quels souvenirs ! Hubert m'a enseigné la photo au début des années '90. Le côté dilettante du gaillard cachait un fin analyste et j'ai souvent tremblé lorsque je lui tendais mes pauvres 13x18 tous frais sortis de la sécheuse. Et il avait souvent raison,...
Mais les séances de torture étaient vites oubliées lors de mémorables soirées aux Halles ou des matinées au Capuccino...
Je reste un inconditionnel de ces tirages colorisé.
Bel hommage.
Mais les séances de torture étaient vites oubliées lors de mémorables soirées aux Halles ou des matinées au Capuccino...
Je reste un inconditionnel de ces tirages colorisé.
Bel hommage.
merci pour l'info