par Coets Ven 7 Aoû 2009 - 8:22
Il s'agit d'une longue vue avec laquelle on peut photographier en y raccordant un appareil photo muni de son objectif (voir la focale la plus appropriée) sur un adaptateur lui même fixé à l'oculaire zoom de la STM. On entre donc ici dans le domaine de la digiscopie. La lunette est de qualité superlative et regarder dedans est un vrai plaisir.
Ses avantages: le poids, l'encombrement, sa très bonne qualité optique.
Les inconvénients: pour obtenir une photo, on multiplie les verres optiques et comme souvent, la qualité finale dépendra du maillon le plus faible (on a l'optique de la STM qui est top, l'optique du zoom de la STM qui est top mais en digiscopie à certains facteurs de grossissement - généralement on oublie le grossissement maximum - c'est moins bon et enfin on a l'optique de l'objectif de l'appareil photo et là tout dépend du boîtier et du caillou qui y est attaché.
Si on envisage d'attacher à l'oculaire de la STM un reflex, il a tout intérêt à ne pas être trop lourd de même que son objectif qui lui même ne doit pas être trop long car le déport en poids à l'arrière de la STM sera conséquent et on a tout intérêt à lester le pied auquel est attaché la STM.
Reste le problème de la mise au point assez déliquat mais avec un peu d'ahbitude on y arrive.
Je dirais donc que la digiscopie se destine plus à accepter les bridges et les compacts avec lesquels on a de très bons résultats mais il vaut mieux avoir un ancien compact avec pas trop de million de pixels à cause de la taille du capteur...
Avec ma lunette, on travaille en direct: la lumière frappe les lentilles frontales et puis directement le capteur. PLus on veut de la focale, plus on doit monter dans la longueur de l'engin et donc également le poids. On peut envisager d'intercaler entre la lunette et le boîtier reflex un doubleur de focale, voire appliquer le même scénario qu'avec la STM.
Pierre