Nouvelle Calédonie : Voyage en pays Kanak

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C'est ici que nous allons séjourner, chez des connaissances de nos amis de Nouméa.
Comme expliqué précédemment, la case traditionnelle voisine avec la maison moderne.

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Les Kanaks ont une relation très forte avec la nature, mais ils adorent aussi fleurs et plantes.
Toutes les maisons sont entourées de fleurs ou d'arbustes en pots ou en pleine terre.


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Ma préférée, la fleur du Frangipanier (arbuste ou arbre selon l'âge) dont hélas, je ne peux vous faire partager la douce odeur.
Je ramasse toujours les fleurs tombées, pour les disposer près de mon lit .... une habitude depuis la découverte de cette fleur au parfum inimitable.

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Cette première journée à Lifou va s'achever en promenade sur une plage déserte . Nous ne sommes pas du bon coté de l'île pour assister au coucher de soleil....


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... mais bien placés pour voir le "lever de Lune" au dessus des pins colonnaires.


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Ce matin, nous faisons excursion vers le sud-est de l'île de LIFOU.


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Voici une carte de LIFOU, pour vous aider à mieux comprendre où se situent toutes les images de ce carnet.
(Carte extraite de WIKIPEDIA )










Et pour situer Lifou au sein de l'archipel
de Nouvelle Calédonie...
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La route longe de jolies maisonnettes très colorées, entourées de fleurs et de cocotiers.
Le cocotier occupe une place importante dans la culture et la vie quotidienne Kanak. La noix de coco offre la boisson et la nourriture. Sa coque fibreuse sert à faire du feux et donc à cuire. Beaucoup de plats en cuisine Kanak sont parfumés au lait de coco ou à la noix râpée.

Il faut toujours planter des noix de coco qui ont germé: l'arbre qui résultera de cette opération servira à nourrir quelqu'un un jour ou l'autre... !
(Principe de base Kanak et principe de bon sens ...)


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La baie de Luengoni (sud-est Lifou)
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La baie de Luengoni
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Nous poursuivons en direction de l'extrème sud-est, jusqu'au bout de la route .

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Ici au bord de la baie de Wadra, se trouvent les falaises de Xodre battues sans arrêt par le vent et les vagues. Le spectacle est fascinant mais faire bien attention car tomber à l'eau ici serait sans espoir de retour ....


La Falaise de Xodre
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La baie Wadra. Au fond sur l'horizon, le cap des Pins.
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Ce matin le soleil tape particulièrement fort et les arbres qui poussent sur la falaise, aux formes torturées par le vent ne procurent pas beaucoup d'ombre. La marche est délicate sur ce calcaire corallien aux arrêtes agressives.


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Je ne peux m'empêcher de penser à tous les poissons qui doivent se faire secouer là dedans ...


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Au retour, alors que le soleil tape vraiment très fort, nous faisons une petite halte en un lieu différent de la grande baie de Luengoni.
Le sable à cet endroit est très fin et la mise à l'eau peut se faire sans problème. On y reviendra car cela fait vraiment envie et à cet endroit, l'eau n'est presque pas agitée.

(C'est presque impossible de saisir des images à cause de la lumière réfléchie par le sable, et l'utilisation du polarisant a donné des images avec un ciel presque noir ..... beaucoup de retouches nécessaires, sur des images issues de deux boîtiers dont un compact. )

Pour nos pieds européens, à cette heure de mi-journée, il est presque impossible de marcher pieds nus sur ce sable .


La baie de Luengoni
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La baie de Luengoni
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Le "rocher Conforama"
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Vous allez me dire "Drôle de nom attribué au rocher de la photo ci-dessus ... !"
L'image de ce rocher a été utilisée un jour à des fins publicitaires et donc commerciales, par le célèbre magasin de meubles, sans en avoir sollicité l'autorisation auprès des autorités coutumières Kanak .
Une action en justice a été intentée et gagnée par les représentants Kanak. (Un minimum de respect des traditions et de la Coutume aurait évité cela .....)

Cette victoire est célébrée par le nouveau nom attribué au rocher, et par les drapeaux Kanak plantés au sommet.
Les arbres à multiples racines qui couvrent aussi le rocher sont des pandanus.

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Les beaux paysages vus dans la matinée, et l'air marin cela creuse l'appétit.
Alors un bon BBQ façon kanak pour faire le plein d'énergie, et on pourra repartir vers d'autres découvertes cet après-midi ...

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Pour cette nouvelle balade, nous prenons la direction du nord-ouest vers Xepenehe au bord de la baie de Santal. Voir --ICI--


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Puis plein ouest, direction Easo où l'on peut voir cette chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Lourdes.
Cette chapelle fut édifiée en 1898 pour commémorer l'arrivée des premiers missionnaires catholiques (débarqués en 1858).
Un vieux Flamboyant en fleurs lui tient compagnie.

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A Nouméa les Flamboyants n'étaient hélas pas encore en fleurs. C'est un arbre que nous aimons beaucoup et que nous n'avions pu admirer depuis pas mal d'années.

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Quelques centaines de mètres plus loin nous arrivons au bord de la petite baie de Jinek.


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Vous devrez me croire sur parole car je ne suis pas équipé pour la photo sous-marine.

Cette baie de Jinek est un véritable aquarium tropical naturel. Nous allons passer un long moment dans l'eau - peu profonde- à slalomer entre des "patates" de corail, entourés de poissons de toutes formes et pour la majorité d'entre eux aux couleurs vives.

Avec un masque, un tuba et des palmes ce sera la plus belle sortie "snorkelling" de tout ce séjour aux antipodes.
Ici, nous nageons dans un condensé de ce que la Mer de Corail peut montrer de plus merveilleux.


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Une longue période de pur bonheur, pendant laquelle on évolue lentement dans une eau d'une incroyable limpidité ...
Pour une fois, on n'est pas devant un aquarium, mais à l'intérieur ... !


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Nous reprenons la route plein Nord, vers Jokin, où nous pouvons admirer cette magnifique case typique.


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Je ne sais plus si je vous ai dit que ce mois de novembre était celui des papayes en Nouvelle Calédonie, et une année exceptionnelle d'après ce qu'on nous a dit.
On en a fait une véritable cure ...

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Le site de Jokin est réputé pour sa magnifique falaise.

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Au pied des falaises de Jokin, le snorkelling est aussi très pratiqué, mais l'accès à l'eau et surtout la remontée m'ont paru trop risqués et j'ai -à regret- renoncé à me re-mettre à l'eau ici ... .


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Mais la baie de Joking étant ouverte vers l'ouest, nous avons patiemment attendu le coucher de soleil dans le calme, en haut des falaises.


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C'est notre dernier jour sur l'île de Lifou qui débute: ce soir nous reprendrons l'avion pour Nouméa ....
Alors ce matin, nous allons marcher le long de la route côtière pour profiter encore un peu, de l'ambiance, des fleurs, et saisir quelques images .


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Bien sûr on s'attarde au pied des divers Frangipaniers que nous trouvons, pour s'imprégner de ce parfum indescriptible .... et intransportable en image.


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Une sorte de "résumé" de Lifou: la case Kanak au milieu des cocotiers, au pied de la falaise côtière.


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Fleur de Frangipanier
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La cote près de Jozip, au bord de la route.
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Sur cette côte, la mer est plus agitée qu'elle ne l'était à l'aquarium, hier.
Il y a aussi un peu moins de poissons visibles. Mais on va en profiter une dernière fois quand même.

On rencontrera à cette occasion et sans trop s'attarder auprès de lui, le fameux serpent amphibie "tricot rayé" ....
Il est beau et réputé pas agressif, mais inquiétant avec son venin plus puissant que celui du Cobra ... *** alors quand j'en croise un en "snorkeling".... je change de direction.


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*** Cliquez ici, pour voir des -Tricots rayés - ..... mignon n'est-ce pas ! mais imaginez vous dans l'eau en sa compagnie !



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On voit cette fleur partout autour des maisons à Lifou avec diverses teintes: cette plante est appelée Couronne du Christ, en raison des épines de sa tige.


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Une belle "inconnue" ... pour moi .


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Et en fin d'après midi, il faut bien se résoudre à prendre la route pour l'aéroport. ....

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Le ciel est à nouveau couvert.
Nous faisons un petit détour pour voir cette église dans les quartiers nord de Wé.

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Tout près de l'église on trouve ce Totem Kanak dont j'ignore la signification.

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Et c'est sous un ciel menaçant, qu'on arrive à l'aéroport de Lifou.
Nous enregistrons nos bagages, alors que des rumeurs de retard dues à une panne de l'avion , circulent entre les passagers.

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Bientôt la rumeur va devenir officielle.
La panne nécessite l'intervention de techniciens de maintenance qui doivent venir de Nouméa, avec un avion de secours.

L'appareil de secours - un ATR 42- va bien arriver et les techniciens vont se mettre au travail. Mais tous les passagers en attente ne pourront partir ce soir ( l'avion en panne est un ATR 72 qui transporte plus de passagers que le modèle 42 qui vient d'arriver ) ....

Les représentants de la compagnie cherchent 12 volontaires qui resteront sur l'île pour la nuit.
Nous sommes volontaires, ainsi que d'autres touristes, et allons être hébergés gracieusement, dans le plus grand hôtel de l'île .....

Nous espérons néanmoins que l'avion pourra être réparé dans la nuit.



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Pour vous faire patienter et clore cette journée, je vous propose une image saisie par ma femme avec son petit compact ...
(Ne trouvez-vous pas qu'elle a bien suivi les règles de composition de l'image ... ? )


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Malgré cet impondérable, un bon dîner, une bonne nuit dans l'hôtel le plus luxueux de Lifou, avec accès direct plage dans la baie de Chateaubriand, cela n'a rien de désagréable. On est en vacances après tout

La lumière du soleil me reveille tôt, et je suis aux premières loges pour saisir ses premiers rayons au dessus des nuages qui barrent l'horizon.


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Après le petit déjeuner la baie se montre sous son aspect le plus classique.

La baie de Chateaubriand à Wé
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On nous ramène à l'aéroport, où il semblerait que l'avion d'Air Calédonie a pu être réparé au cours de la nuit.

Les bagage passagers transportés par l'avion entre la Grande Terre et les Îles Loyautés, sont toujours composés "pour moitié", de grosses glacières, des "Colemans" comme on dit là-bas (marque Australienne).
Elles sont remplies de fruits ou légumes frais, de poisson ou de viande (venant ou à destination de la famille ) selon le sens de la rotation aérienne.

Heureusement dans ces avions ATR, il y a une soute à bagage à l'arrière et une autre entre poste de pilotage et cabine passagers, sinon ce serait un casse-tête pour l'équipage que de réaliser un centrage correct de l'appareil ..... mais pour ce qui est du respect du poids maximum de bagages par passager .... à priori , il doit y avoir du dépassement !


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Et effectivement, le décollage et le vol vont se dérouler sans encombres.



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Volets sortis à fond, l'ATR 72 d'Air Calédonie entame un dernier virage, pour se présenter en finale sur la piste de l'aérodrome de Magenta.
Le ciel est moins chargé de nuages à Nouméa qu'à Lifou, seuls quelques petits "cumulus" sont visibles dans le ciel.

Nouméa
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Ce bambin n'a pas trop apprécié le vol, mais les grosses larmes vont probablement vite sècher au soleil et surtout au contact de la terre ferme .....


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Et nous voilà de retour dans notre "gîte chez l'habitant " (chez nos amis ...), face aux monts Koghis qui culminent à 1061 m devant notre fenêtre.
Cette image est une occasion de tester à nouveau mon objectif 100-300 mm, et constater que l'autofocus ne s'est pas réparé tout seul, pendant sa période de repos en notre absence ....

Les monts Koghis.
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Il faudra donc se passer définitivement des services de cet objectif ... ce qui va forcément limiter les possibilités de cadrages, mais il faut savoir admettre que ces pannes-là arrivent aussi.

Demain nous partirons pour 6 ou 7 jours, effectuer une grande boucle routière vers le nord de la Grande Terre, à la rencontre d'autres lieux et autres paysages.


A suivre ....

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Aujourd'hui, nous quittons notre hébergement douillet et nos hôtes pour effectuer un périple en boucle vers le Nord de la Grande terre.
Nous reviendrons dans 7 jours si tout se passe bien.
Cela a été un peu "galère" pour trouver des hébergements tout au long du parcours, mais nous avons des chambres réservées sauf pour la dernière nuit ....
En secours "ultime" nous avons prévu des sacs de couchage et matelas en mousse.....

Au petit matin nous partons sous un beau soleil vers Boulouparis , puis La Foa, Farino où nous comptons faire une balade pédestre dans le "Parc des grandes Fougères", puis, nous dormirons à Sarraméa.


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A Boulouparis, le drapeau Kanak cottoie celui de l'état Français et l'emblème de la province sud.

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C'est là que nous effectuons les derniers achats pour le pique-nique de la mi journée.

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Nous rencontrons le plus beau Flamboyant vu au cours de ce séjour à coté d'une église, au bord de la route.
C'est déjà auprès d'une église qu'on avait vu celui de Lifou. Il semblerait que cet arbre fasse bon ménage avec la religion ....


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Celui-ci a non seulement un port et une floraison magnifiques, mais aussi des gousses de très grande taille

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La végétation principale de la cote sud-ouest de la Grande Terre est surtout composée d'herbe, et pour les arbres, de Niaoulis.

La savane à Niaoulis.
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A l'entrée sud de La Foa, on découvre à coté du nouveau pont, la passerelle Marguerite crée par des disciples de G. Eiffel et inaugurée en 1909.
Elle a été restaurée et classée monument historique.

La passerelle Marguerite à La Foa
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Peu après La Foa, nous bifurquons à droite et entamons la rude montée vers Farino, puis nous dirigeons vers le parc des Grandes Fougères.


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Crée en 2008, le Parc des Grandes Fougères est une réserve naturelle de verdure de 4500 ha qui s'étend sur les communes de La Foa, Farino et Sarraméa.
Plusieurs sortes de forêts cohabitent, mais ce qui fait essentiellement son attrait, c'est la forêt dense humide.

On y trouve beaucoup d'espèces végétales endémiques et beaucoup d'oiseaux l'habitent.


Entrée du parc des Grandes Fougères: le petit paradis vert.
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Il est 11h quand nous prenons nos billets d'entrée (à réduction puisque classés "vieux" ...).
Il nous reste à choisir un parcours de durée raisonnable (il fait chaud ...) mais aussi qui offre de belles possibilités de photos.

Avec les conseils avisés (et le sourire) de la caissière, nous optons pour un parcours de 4h et partons avec notre casse croûte et beaucoup d'eau.
Il y a deux autres véhicules sur le parking ..... c'est dire si on a des chances d'être dérangés !


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Le parc est bien balisé (sans excès) et on dispose d'un petit plan pour se repérer. Les chemins sont propres, et on trouve de temps à autres des aires de pique nique avec table sous petit faré.
De suite on est dans une ambiance végétale vraiment très agréable pour les yeux et le capteur de l'A.P.N. ....
Et puis un calme inimaginable, seulement troublé par des cris ou chants d'oiseaux dont celui lugubre du Notou.

Mais autant dire de suite qu'à part des visions très furtives on ne verra pas d'oiseau distinctement.
La présence des oiseaux est néanmoins indéniable et d'après les sons émis, il est évident que ce sont des espèces inconnues pour nous.....
Il faudrait passer plusieurs jours dans cette réserve et être accompagné d'un ornithologue local .

(Il y a même des Cagous dans cette région .... )

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Tout comme dans le Sud, je ne suis pas capable de vous donner les noms de ces espèces végétales.
Je me contente de vous en présenter au hasard quelques-unes parmi les images les plus agréables saisies ... (à mes yeux) .


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Parfois après une montée, on se retrouve la tête en dehors de la forêt; et on peut apprécier l'environnement.
Au loin le bâtiment d'entrée du parc .


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Alternance sous bois (peu de lumière et fraîcheur) et passages en pleine lumière (mais soleil de plomb ...), ci-dessous entre des Niaoulis clairsemés.

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Eh bien oui, on est bien dans le Parc des Grandes Fougères (arborescentes) !!

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Pour les fanas de plantes, mieux vaut partir avec un livre d'identification de la flore spécifique à la Nouvelle Calédonie.
Mais on peut s'émerveiller sans connaître tous les noms ....


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Ce qui est sûr, c'est que les Grandes Fougères sont bien présentes partout !


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