Dès la fin de l'été et après avoir cultivé et soigné sa vigne pendant 9 mois, tel un bien précieux dont il attend le meilleur, le vigneron surveille chaque jour la maturité de son raisin puis détermine la date à laquelle vendanger. Les principales qualités du Beaujolais Nouveau résident dans l'exubérance de sa jeunesse, sa franchise et sa gourmandise. Celles-ci sont obtenues en ramassant le raisin à un instant précis de sa maturité. Seul le savoir-faire du vigneron, et nul autre outil, permet de choisir ce moment-clé.
Le beaujolais nouveau est un vin de primeur produit dans la région du Beaujolais à partir du cépage gamay dont la commercialisation est autorisée immédiatement à la fin de la vinification.
Il est mis en vente, dans le monde entier le troisième jeudi de novembre.
Dans le meême esprit que les posts de Claudy sur le temps des vendanges
http://www.beluxphoto.com/reportage-f15/le-temps-des-vendanges-t8520.htm
et de Danwesson sur quelques grands crus médocains
http://www.beluxphoto.com/reportage-f15/quelques-grands-crus-medocains-t9041.htm
Voici ma petite vision sur les vendanges à Fleurie en Beaujolais
Ces photos ont été prises en septembre lors des vendanges.
Aujourd'hui (cette année depuis le 18-11) il est dans nos verres...
Tchin tchin. (A boire avec modération... )
D'autres photos de mon reportage sont visibles sur le site du vigneron : http://web.me.com/domainedesmarrans/Domaine/Galerie_photos.html
Etre vigneron.
De plus en plus, les vignerons n’ont plus les pieds sur terre ou plutôt, sur leurs terres.
• Ils sont en effet trop occupés à sillonner le monde en avion pour prêcher leur bonne parole.
Les « grands vignerons » d’aujourd’hui sont surtout de grands managers experts en marketing.
Parfois, ce sont des investisseurs, le plus souvent ce sont, au mieux, des gérants d’entreprise qui donnent leurs directives à un chef de culture, un responsable de cave et qui découvrent leurs vins une fois finis.
Être vigneron ce n’est pas un métier comme les autres, c’est plutôt une vocation, une passion dévorante qui nécessite de ne jamais perdre le contact avec ses vignes.
- Comment vinifier correctement des raisins dont on n’a pas pris soin toute l’année.
- Comment évaluer les forces et les faiblesses d’un millésime si l’on n’en a pas ressenti tous les aléas climatiques.
- Comment faire des choix de vinification si l’on ne connaît pas l’histoire de ses raisins ?
- Comment améliorer les méthodes culturales si on ne sait pas quelles influences elles auront sur le vin ?
Être vigneron, c’est connaître son vignoble par cœur, en connaître chaque pied de vigne, ressentir le stress de la sécheresse de 2003, les pluies de 2002, comme si on était une plante soi même.
Être vigneron c’est avoir les deux pieds sur sa terre, dans sa terre, comme des racines, pour essayer de ressentir ce que la vigne ressent et vinifier ses fruits chaque fois différemment.
Être vigneron ce n’est pas appliquer des méthodes scientifiques, il y a une place essentielle pour l’instinct, la passion, le ressenti, l’improvisation, bref… pour l’homme. C’est peut-être ce qui fait la différence entre des vins techniquement parfaits et des vins qui ont une âme.
C’est une des rares activités, dans le monde, où il n’est pas nécessaire d’être une grande entreprise pour être connu. On peut, au contraire, rester de petits artisans qui proposent des vins uniques, en quantité limitée, pour une clientèle de connaisseurs passionnés, qui ne veulent pas de produits standard, mais des vins qui possèdent une vraie personnalité, une identité forte
Le beaujolais nouveau est un vin de primeur produit dans la région du Beaujolais à partir du cépage gamay dont la commercialisation est autorisée immédiatement à la fin de la vinification.
Il est mis en vente, dans le monde entier le troisième jeudi de novembre.
Dans le meême esprit que les posts de Claudy sur le temps des vendanges
http://www.beluxphoto.com/reportage-f15/le-temps-des-vendanges-t8520.htm
et de Danwesson sur quelques grands crus médocains
http://www.beluxphoto.com/reportage-f15/quelques-grands-crus-medocains-t9041.htm
Voici ma petite vision sur les vendanges à Fleurie en Beaujolais
Ces photos ont été prises en septembre lors des vendanges.
Aujourd'hui (cette année depuis le 18-11) il est dans nos verres...
Tchin tchin. (A boire avec modération... )
D'autres photos de mon reportage sont visibles sur le site du vigneron : http://web.me.com/domainedesmarrans/Domaine/Galerie_photos.html
Etre vigneron.
De plus en plus, les vignerons n’ont plus les pieds sur terre ou plutôt, sur leurs terres.
• Ils sont en effet trop occupés à sillonner le monde en avion pour prêcher leur bonne parole.
Les « grands vignerons » d’aujourd’hui sont surtout de grands managers experts en marketing.
Parfois, ce sont des investisseurs, le plus souvent ce sont, au mieux, des gérants d’entreprise qui donnent leurs directives à un chef de culture, un responsable de cave et qui découvrent leurs vins une fois finis.
Être vigneron ce n’est pas un métier comme les autres, c’est plutôt une vocation, une passion dévorante qui nécessite de ne jamais perdre le contact avec ses vignes.
- Comment vinifier correctement des raisins dont on n’a pas pris soin toute l’année.
- Comment évaluer les forces et les faiblesses d’un millésime si l’on n’en a pas ressenti tous les aléas climatiques.
- Comment faire des choix de vinification si l’on ne connaît pas l’histoire de ses raisins ?
- Comment améliorer les méthodes culturales si on ne sait pas quelles influences elles auront sur le vin ?
Être vigneron, c’est connaître son vignoble par cœur, en connaître chaque pied de vigne, ressentir le stress de la sécheresse de 2003, les pluies de 2002, comme si on était une plante soi même.
Être vigneron c’est avoir les deux pieds sur sa terre, dans sa terre, comme des racines, pour essayer de ressentir ce que la vigne ressent et vinifier ses fruits chaque fois différemment.
Être vigneron ce n’est pas appliquer des méthodes scientifiques, il y a une place essentielle pour l’instinct, la passion, le ressenti, l’improvisation, bref… pour l’homme. C’est peut-être ce qui fait la différence entre des vins techniquement parfaits et des vins qui ont une âme.
C’est une des rares activités, dans le monde, où il n’est pas nécessaire d’être une grande entreprise pour être connu. On peut, au contraire, rester de petits artisans qui proposent des vins uniques, en quantité limitée, pour une clientèle de connaisseurs passionnés, qui ne veulent pas de produits standard, mais des vins qui possèdent une vraie personnalité, une identité forte