La limite est difficile à fixer.
Je suis un fervent partisan de la création au moment de la prise de vue.
Et je ne voudrais pas que l'on confonde "photographie" et "infographie".
MAIS... la PDV n'est pas la seule étape d'un travail photographique.
Je dirais même que si l'on s'arrête à la prise de vue... il n'y aura rien!
Gardons-nous de prises de position trop "carrées".
"Pour moi la photo, c'est ce qui se passe à la prise de vue face au sujet (point).
Après, c'est de l'informatique, et c'est autre chose que de la photo (point).
Il n'y a aucune discussion possible sorti de ces éléments incontournables
....." (point final) affraid
Au temps de l'argentique (!), puma aurait-il pu écrire cela?
Que je sache, après la prise de vue, le labo, ce n'était pas de l'informatique, mais c'était bel et bien de la chimie! (qui est bien autre chose que la photo?)
Le choix de la pellicule, du révélateur, du dosage, du papier, l'utilisation de caches, de filtres, et j'en passe..., tout cela était bien loin de la simple (et ô combien essentielle!) prise de vue!
Je me répète: la prise de vue est essentielle. Mais si on se limite à elle... on ne fait pas de photographie!!!
"pour être le plus conforme à la réalité"
La photographie doit-elle viser à être le plus proche de la réalité?
Eh bien non!
Voyez-vous en noir en blanc? En deux dimensions?
Voyez-vous mat ou brillant?
Votre profondeur de champs est-elle semblable à celle de votre objectif?
Voyez-vous les fonds filés comme votre prise de vue vous les montre? Les nuages "ouatés" d'une pose longue?
La "balance des blancs" de votre cerveau ne décode-t-elle pas les couleurs perçues?
Votre oeil déforme-t-il le sujet comme un grand-angle le fait?
Pourquoi utilisez-vous de temps à autre un flash?, un déflecteur?, ou tout un éclairage de studio?
En faible lumière, votre oeil est-il "bruyant"?
etc.
Pour moi, la photographie ne représente donc pas la réalité! Et ce n'est donc pas ma prétention.
En photographiant, en ce compris le post-traitement, je cherche à exprimer une sensation.
C'est quasi aux antipodes de la réalité...
Je suis ne suis pas opposé à un post-traitement "basique", pourvu qu'il serve l'image, mais je suis incapable d'en fixer les limites. Car il doit y avoir des limites...
Beau sujet de débat!
Sorry, j'ai été fort long!
Amicalement,
Jem