Khatign (Belarus) - 22 Mars 1943

22 Mars 1943.

Ce jour là, les troupes allemandes enferment tous les habitants du village de Khatign dans une grange. Ils mettent ensuite le feu à la grange ainsi qu'à tout le village.

Khatign, c'est aujourd'hui un grand champ, en plein milieu d'une forêt. Il faut faire un écart de 5km par rapport à la route principale pour arriver spécialement à Khatign. Dans ce champ sont représentés les emplacements des anciennes maisons du village. Chaque maison est ainsi symolisée par un rectangle délimité par des bordures en béton avec, pour chaque maisonnée, une colonne surmontée d'une cloche. Dans chaque colonne, une plaque dans une niche mentionne les noms et âges des personnes qui l'habitaient et qui sont mortes dans cette grange.

Toutes les minutes, les cloches de chaque colonne sonnent une fois.

Belle série pour un sujet assez difficile.

J'aurais augmenté le côté dramatique par un contraste un peu plus dur.

Romain

Merci Romain pour ton conseil. C'est vrai que je pourrais essayer de l'accentuer plus. Je vais voir ce que ça donne.

Salut,
Je trouve la 2 un peu édifiante, si on peut dire.

J'aime bien la deux et la trois et j'aime bien ce petit reportage qui m'a appris quelque chose.Intéressant En respectant toute la gravité du sujet naturellement. Nous avons aussi certaines traces du passage des Nazis, Bande en Belgique, Oradour sur Glane en France

Je voulais encore signaler que nos amis Russes ont payé un lourd tribut à la seconde guerre mondiale sur les 47oooooo de morts de 1945 23000000 sont Russes.Près de 50% des pertes totales humaines de la seconde guerre mondiale hallucinant!
Amitiés Robert

Bonjour,

Merci à tous pour votre passage sur ce post et vos commentaires.

J'ai posté ces photos qui ne sont peut-être pas très réussies techniquement (elles font parties de mes 1ères photos avec un réflex) mais c'est un lieu vraiment très émouvant (surtout avec ce son des cloches chaque minute qui est assez pesant) et j'avais vraiment envie de vous faire partager ces quelques clichés.

Merci encore,

Nicolas