Le plus gros travail effectué par Nikon porte sur la vidéo.
Le passage à la vidéo Full HD, qui était tant demandé, est un progrès évident. Des points comme la possibilité de contrôler le son au casque ou de récupérer la HDMI directe ouvrent au D4 les portes de la vidéo institutionnelle. La qualité des images est évidemment à la clé, avec notamment une bien meilleure restitutions des nuances dans les zones claires.
L'autre progrès énorme porte sur l'autofocus.
Avec ses 51 plages dont 15 en croix, il atteint une sensibilité jamais vue et devient capable de faire le point même avec de très longues focales et en très basse lumière; à un point tel que travailler avec un 600mm sur doubleur et dans la pénombre devient possible. Bluffant! Nous verrons, dans notre présentation détaillée, le bénéfice qu'apporte la corrélation entre AF et mesure de la lumière.
Côté photo, les améliorations sont plus timides. Le passage de 12 à 16 Mpix est évidemment un plus et la plage de sensibilité étendue annoncée est spectaculaire, mais il nous faudra attendre des appareils au firmware ("logiciel interne") définitif pour nous faire une opinion. Il faut dire que le D3s avait déjà placé la barre très haut et que seuls des essais ultra-poussés permettront de vérifier si le D4 a réellement repoussé encore ses limites.
Côté ergonomie, des petites retouches, comme le nouveau dessin de la partie basse du boîtier, facilitent réellement la préhension et de multiples détails rendent le D4 plus "confortable" encore. Cela va de la petite touche centrale au milieu du sélecteur, à la couronne qui entoure les commandes et évite une pression intempestive, en passant par un écran plus grand, plus fin et étalonné... mais non orientable, pour des raisons de robustesse.
Côté enregistrement,
outre la sortie vidéo directe, très attendue dans le monde institutionnel, l'adoption du nouveau standard de carte QxD (en plus de la carte CF classique) permet un débit encore plus rapide. Cette carte est dérivée de l'actuelle CF, mais elle offre des performances accrues. Elle mesure 38.5 x 29.8 x 3.8mm, utilise une interface PCI Express 2.5Gb/s (le double dans le futur) avec un débit en écriture de 125MB/sec. Elle est incompatible avec tout ce qui existe à ce jour et devrait être très chère, du fait de sa rareté (200€ la 32Go). Sony vient de se positionner sur ce nouveau marché.
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