Pour ou contre les zoos : C'est une discussion qui a fait et fait toujours couler beaucoup d'encre.
Le but des zoos était le maintien des espèces pour les réintroduire dans leur espace d'origine mais je pense que seule la préservation dans le milieu d'origine est à même de garantir la survie des espèces tout en respectant les individus. Il faut donc assurer le développement de sanctuaires qui permettent de préserver l’espace vital de nombre d’espèces.
Personnellement, j'ai la chance de pouvoir observer certains d'entre-eux dans leur milieu naturel. Je me rend régulièrement en Amérique du nord et en Afrique australe.
L’Afrique du Sud est un pays exemplaire en matière de protection de la biodiversité. Là-bas, des femmes et des hommes parviennent chaque jour à protéger la faune sauvage. Ils nous enseignent ainsi que la cohabitation est encore possible, et plus encore : que vivre au contact de l’animal sauvage nous ouvre la voie vers une philosophie humaniste. Un exemple célèbre de la sauvegarde d’une espèce est Ian Player. C’est un spécialiste et fervent protecteur du rhinocéros blanc, espèce pour laquelle il s'est battu pour la réintroduire en Afrique du Sud à Hluhluwe - Imfolozi. Sans lui, cet animal n'existerait probablement plus en Afrique australe.
Le parc national du Kruger en Afrique du Sud compte parmi les plus belles réserves animales d’Afrique australe. Il couvre plus de 20 000 km², est long de 350 km du nord au sud et large de 60 km d'est en ouest. Situé à 500 km de Johannesburg, le parc Kruger bénéficie d’une diversité animale particulièrement dense.
A côté du parc Kruger, on a développé des réserves privées. Par rapport aux réserves de Tanzanie ou du Kenya, c’est sur la qualité des pisteurs, la perspicacité des rangers et sur l’accueil que se fait la différence. Pour préserver l’intimité des animaux et la qualité du safari, ces réserves ont décidé d’un commun accord de partager leur bout de savane avec le Kruger. La faune la plus variée de toute l’Afrique peut ainsi s’ébattre sur plus de deux millions d’hectares.
Dans le parc Kruger, on peut se balader avec son propre véhicule et le coût de la visite et du logement est relativement abordable. Dans les réserves privées, on se déplace dans les véhicules de la réserve mais avec le souci de préserver la faune de tout excès d’exploitation : on a décidé de limiter le nombre de 4x4 par safari, jamais plus de trois véhicules en même temps dans le même périmètre. À raison de deux safaris par jour, vous évoluez ainsi dans un environnement préservé. Mais le coût d'un séjour y est beaucoup plus élevé.
Les réserves animalières se multiplient : on en compte plus de six cents à l’heure actuelle. Financièrement plus intéressant que les élevages, le développement des réserves a sauvé les grands animaux de cette partie de l’Afrique.
Le parc Kruger est aujourd'hui regroupé avec le parc national Gonarezhou au Zimbabwe et avec le Parc national Limpopo au Mozambique dans le grand parc transfrontalier du Limpopo. Ce Parc Transfrontalier du Grand Limpopo (GLTP) s'étendra sur 38 600 km² (plus vaste que les Pays-Bas).
Permettre à des touristes d’observer les éléphants, lions, guépards et rhinocéros rapporte beaucoup plus qu’élever du bétail, et c’est tant mieux ! En plus de séjourner dans une région d’une infinie beauté où s’agitent les animaux les plus majestueux du monde, on contribue à leur sauvegarde.
Est-ce que les zoos ont encore une utilité et est-il normal de confiner les animaux dans ces espaces réduits. Dans une étude publiée par la World Society for the Protection of Animals et la Born Free Fondation, THE ZOO INQUIRY, il ressort que « l’élevage d’animaux sauvages en captivité dans le cadre de la conservation d’espèces ne joue, au mieux, qu’un rôle marginal. Et que la plupart des zoos ont une contribution insignifiante dans l’éducation du public à l’enjeu de la conservation des espèces. »
Moi, ce que je me pose comme question c’est de savoir s’il y aura encore un espace pour toute cette faune et flore devant le développement démographique et les modifications apportées au climat.
Le WWF, l’organisation mondiale de protection de l’environnement, pousse ce cri d’alarme à l’occasion du lancement de son rapport 2010 and Beyond: « Rising to the Biodiversity Challenge » qui présente les dernières données de l’indice Planète Vivante. Cet indice, internationalement reconnu, montre que le nombre d’espèces de plantes et d’animaux est en constante diminution.
15589 espèces animales figurent sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union mondiale pour la nature). 7000 espèces sont en danger d’extinction.
Il ne faut pas croire que tout cela se passe chez le voisin. La France, y compris l'Outremer, est au 5ème rang mondial en nombre d’espèces animales menacées avec 263 espèces contre 831 aux USA, 499 en Australie, 388 en Indonésie et 274 au Brésil. La France est au 9ème rang pour les plantes. Au cours des 30 dernières années elle a perdu 50% des zones humides et des espèces comme le bouquetin des Pyrénées ou le phoque moine de Méditerranée.
En Belgique, les données sur les différents groupes d’animaux de chez nous sont souvent incomplètes, fragmentées ou tout simplement indisponibles. Un examen approfondi a révélé qu’environ 22 800 espèces animales sont déjà répertoriées. Une étude comparative réalisée sur base d’espèces présentes dans les habitats similaires des pays voisins porte le nombre d’espèces animales potentiellement présentes chez nous à près de 35.000. Plus d’un tiers de la faune belge serait donc inconnue à ce jour !
Est-ce que je vais dans les zoos : Oui, mais je ne m’y sens pas à l’aise et j’essaie de privilégier les endroits ou l’on respecte le mieux les animaux. Je m’en voudrais d’oublier tous ceux qui ne savent pas observer la faune et la flore dans leur biotope naturel et pour qui les zoos peuvent être un moyen pour s’initier et se documenter. Le but de cette réflexion n'est surtout pas de susciter une polémique.
Le but des zoos était le maintien des espèces pour les réintroduire dans leur espace d'origine mais je pense que seule la préservation dans le milieu d'origine est à même de garantir la survie des espèces tout en respectant les individus. Il faut donc assurer le développement de sanctuaires qui permettent de préserver l’espace vital de nombre d’espèces.
Personnellement, j'ai la chance de pouvoir observer certains d'entre-eux dans leur milieu naturel. Je me rend régulièrement en Amérique du nord et en Afrique australe.
L’Afrique du Sud est un pays exemplaire en matière de protection de la biodiversité. Là-bas, des femmes et des hommes parviennent chaque jour à protéger la faune sauvage. Ils nous enseignent ainsi que la cohabitation est encore possible, et plus encore : que vivre au contact de l’animal sauvage nous ouvre la voie vers une philosophie humaniste. Un exemple célèbre de la sauvegarde d’une espèce est Ian Player. C’est un spécialiste et fervent protecteur du rhinocéros blanc, espèce pour laquelle il s'est battu pour la réintroduire en Afrique du Sud à Hluhluwe - Imfolozi. Sans lui, cet animal n'existerait probablement plus en Afrique australe.
Le parc national du Kruger en Afrique du Sud compte parmi les plus belles réserves animales d’Afrique australe. Il couvre plus de 20 000 km², est long de 350 km du nord au sud et large de 60 km d'est en ouest. Situé à 500 km de Johannesburg, le parc Kruger bénéficie d’une diversité animale particulièrement dense.
A côté du parc Kruger, on a développé des réserves privées. Par rapport aux réserves de Tanzanie ou du Kenya, c’est sur la qualité des pisteurs, la perspicacité des rangers et sur l’accueil que se fait la différence. Pour préserver l’intimité des animaux et la qualité du safari, ces réserves ont décidé d’un commun accord de partager leur bout de savane avec le Kruger. La faune la plus variée de toute l’Afrique peut ainsi s’ébattre sur plus de deux millions d’hectares.
Dans le parc Kruger, on peut se balader avec son propre véhicule et le coût de la visite et du logement est relativement abordable. Dans les réserves privées, on se déplace dans les véhicules de la réserve mais avec le souci de préserver la faune de tout excès d’exploitation : on a décidé de limiter le nombre de 4x4 par safari, jamais plus de trois véhicules en même temps dans le même périmètre. À raison de deux safaris par jour, vous évoluez ainsi dans un environnement préservé. Mais le coût d'un séjour y est beaucoup plus élevé.
Les réserves animalières se multiplient : on en compte plus de six cents à l’heure actuelle. Financièrement plus intéressant que les élevages, le développement des réserves a sauvé les grands animaux de cette partie de l’Afrique.
Le parc Kruger est aujourd'hui regroupé avec le parc national Gonarezhou au Zimbabwe et avec le Parc national Limpopo au Mozambique dans le grand parc transfrontalier du Limpopo. Ce Parc Transfrontalier du Grand Limpopo (GLTP) s'étendra sur 38 600 km² (plus vaste que les Pays-Bas).
Permettre à des touristes d’observer les éléphants, lions, guépards et rhinocéros rapporte beaucoup plus qu’élever du bétail, et c’est tant mieux ! En plus de séjourner dans une région d’une infinie beauté où s’agitent les animaux les plus majestueux du monde, on contribue à leur sauvegarde.
Est-ce que les zoos ont encore une utilité et est-il normal de confiner les animaux dans ces espaces réduits. Dans une étude publiée par la World Society for the Protection of Animals et la Born Free Fondation, THE ZOO INQUIRY, il ressort que « l’élevage d’animaux sauvages en captivité dans le cadre de la conservation d’espèces ne joue, au mieux, qu’un rôle marginal. Et que la plupart des zoos ont une contribution insignifiante dans l’éducation du public à l’enjeu de la conservation des espèces. »
Moi, ce que je me pose comme question c’est de savoir s’il y aura encore un espace pour toute cette faune et flore devant le développement démographique et les modifications apportées au climat.
Le WWF, l’organisation mondiale de protection de l’environnement, pousse ce cri d’alarme à l’occasion du lancement de son rapport 2010 and Beyond: « Rising to the Biodiversity Challenge » qui présente les dernières données de l’indice Planète Vivante. Cet indice, internationalement reconnu, montre que le nombre d’espèces de plantes et d’animaux est en constante diminution.
15589 espèces animales figurent sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union mondiale pour la nature). 7000 espèces sont en danger d’extinction.
Il ne faut pas croire que tout cela se passe chez le voisin. La France, y compris l'Outremer, est au 5ème rang mondial en nombre d’espèces animales menacées avec 263 espèces contre 831 aux USA, 499 en Australie, 388 en Indonésie et 274 au Brésil. La France est au 9ème rang pour les plantes. Au cours des 30 dernières années elle a perdu 50% des zones humides et des espèces comme le bouquetin des Pyrénées ou le phoque moine de Méditerranée.
En Belgique, les données sur les différents groupes d’animaux de chez nous sont souvent incomplètes, fragmentées ou tout simplement indisponibles. Un examen approfondi a révélé qu’environ 22 800 espèces animales sont déjà répertoriées. Une étude comparative réalisée sur base d’espèces présentes dans les habitats similaires des pays voisins porte le nombre d’espèces animales potentiellement présentes chez nous à près de 35.000. Plus d’un tiers de la faune belge serait donc inconnue à ce jour !
Est-ce que je vais dans les zoos : Oui, mais je ne m’y sens pas à l’aise et j’essaie de privilégier les endroits ou l’on respecte le mieux les animaux. Je m’en voudrais d’oublier tous ceux qui ne savent pas observer la faune et la flore dans leur biotope naturel et pour qui les zoos peuvent être un moyen pour s’initier et se documenter. Le but de cette réflexion n'est surtout pas de susciter une polémique.
Dernière édition par Halo le Mer 29 Avr 2009 - 13:36, édité 3 fois