TANZANIE: Retour vers la vie sauvage

Bonjour,

La TANZANIE, nous l'avions déjà visitée en octobre 2009 par le biais d'un voyage organisé, choisi chez "Vie sauvage" à Paris.
Tout s'était alors très bien passé, et notre amour des animaux Africains avait été pleinement satisfait. Mais nous avons éprouvé l'envie de revoir tout cela plus calmement en parcourant moins de kilomètres. Nous voulions pouvoir passer du temps devant les scènes agréables, avoir la possibilité de revenir le lendemain en un même lieu, ne pas refaire les bagages tous les matins.
J'avais aussi été fort déçu par les images ramenées. Je débutais avec un reflex numérique, que j'avais accouplé à un objectif -qui fonctionnait fort bien en argentique - non optimisé numérique, et le résultat s'est traduit par des images molles sans aucun piqué.

Décision fut donc prise, d'y retourner et de passer plus de temps dans un nombre de réserves limité.
Nous avons concocté un trajet qui nous faisait parcourir principalement les deux grandes réserves de Serengeti et de Tarangire. Accessoirement pour couper la durée trop longue d'un trajet, nous ferons une escale à la réserve de Manyara au bord du lac du même nom.

Pendant toutes ces cogitations d'itinéraires, je décidais aussi de m'équiper d'un matériel plus en accord avec mes souhaits photographiques. La réflexion fut longue là aussi, et la "tirelire" n'y a pas survécu ..... , mais aucun regrets.

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Et nous voilà donc, partant en cette mi-octobre 2010 de notre habitat Corse, vers Paris et l'aéroport Charles de Gaulle (en plein milieu des mouvements de grèves sur les retraites ...).
Là nous prenons un vol de nuit pour Addis Abeba par la compagnie "Ethiopian Airlines". Addis est le "HUB" de cette compagnie.


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Puis une correspondance nous mène à Naïrobi (Kenya), et enfin à Kilimandjaro Airport en Tanzanie, près d'Arusha.
Peu avant d'atterrir, nous survolons le mythique sommet enneigé du mont Kilimandjaro (5895m) . Ces neiges "éternelles" se réduisent inexorablement d'années en années et depuis qq. temps déjà ce n'est plus la totalité du sommet qui est blanc ....


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Au plaisir de partager ce voyage avec vous dans les semaines (mois...) à venir.
Salutations

Puma

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Petite anecdote à Kili Airport: Au moment de prendre le visa (50 US$ cash) et faire tamponner le passeport: la douanière cherche d'un oeil vague une page libre sur mon passeport et tombe sur les cachets Tanzaniens de l'an passé... son visage s'illumine et elle me gratifie d'un immense sourire et d'une gentille phrase de bienvenue ! Sympa.

Nous passons la nuit dans un lodge de la banlieue d'Arusha et faisons la connaissance de nos compagnons de voyage, car nous serons quatre.

En effet peu après avoir mis au point le trajet (à caractère privé ), obtenu les détails du voyage, et payé la réservation pour nous deux, j'ai fait connaissance (sur le forum du Routard) d'un couple qui cherchait qq. chose de différent par rapport à ce que les voyagistes proposent.

Après qq. contacts et discussions sur nos attentes respectives, nous les avons invités à se joindre à nous (sachant qu'ils étaient non fumeurs tous les deux ...!). Et c'est ainsi que ce couple de Québécois (qui n'avait jamais vu l'Afrique avant ) passionnés d'oiseaux, s'est retrouvé à nos cotés pendant deux semaines ... et réciproquement.
Autant dire de suite que tout s'est très bien passé entre nous. La seule difficulté est venue, mais on s'en doutait un peu avant, de la compréhension du "parler quebecois ".... C'est très imagé comme langage, avec un accent très agréable, mais nous n'avons pas toujours tout compris ....

Le lendemain matin, après passage dans un bureau de change, et avoir fait provision de bouteilles d'eau pour tout le monde et pour tout le voyage, nous prenons la route A 104 (goudronnée) plein ouest d'Arusha qui nous mène en 2 heures vers la première étape: la réserve du Lac Manyara.

Il était en effet impossible en une journée de rejoindre le premier centre d'intérêt au Nord de la réserve du Serengeti (11h de route ....).
Alors nos faisons étape dans cette réserve de Manyara, qui n'est pas dénuée d'intérêt d'ailleurs.

Nous allons passer une nuit au Migunga forest camp qui est ce qu'on appelle un "tented lodge".
Il y a deux types de logement en Tanzanie (mais aussi dans pas mal de pays où se pratiquent les safaris photos). Les lodges avec bâtiments en dur et les tented lodges avec bungalows en toile . Nous préférons ce type de logement : c'est en général moins cher, et on y est mieux en contact avec la nature ... (à tous les sens du terme)


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Ci-dessus le bâtiment central où sont servis les repas, au milieu d'une magnifique forêt.


Notre bungalow est 150 m plus loin en lisière de forêt. Il est comme souvent sur une estrade qui isole du sol (et de certaines rencontres ...). Les murs en toile sont tendus sur des poteaux fixes qui soutiennent aussi le toit, en général en tôle ondulée recouverte de chaume ou de feuillage .


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A l'intérieur, tout le confort est présent avec une vraie salle de bain et des toilettes comme à la maison . De vrais lits pour le couchage mais dotés de moustiquaires. Nous sommes à proximité d'un lac et de marécages, donc nombreux moustiques (et risque de malaria, dengue et fièvres de la vallée du rift).


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La forêt est habitée par de nombreux oiseaux aux cris très inhabituels pour des Européens, ou des Québécois .... Mais les arbres sont très hauts, et même un objectif de 400 mm est vite dépassé.
Mais en cherchant un peu, on finit par trouver à portée d'EOS une paire d'Ibis Hagedash.


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Au sol, le même Ibis Hagedash:


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On peut aussi apercevoir ce Calao de Decken méfiant à la vue de mon objectif:


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Vous noterez que sur ces acacias "fièvre jaune", il vaut mieux être habile quand on pose ses pattes ... (voir taille des épines ...)
On trouve aussi de nombreux singes Grivets, que l'on pourra aussi voir plus tard en train de chaparder dans la salle à manger .....


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Parfois au sol aussi en train de ravager les plantations au bord des allées...

C'est avec une certaine excitation ou impatience que notre petit groupe se prépare à partir pour son premier "safari" dans la réserve de Manyara (de gauche à droite : un beluxien de Corse et deux Québécois non beluxiens ...).


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Le Lake MANYARA National Park est une réserve de 318 km carrés situé au fond de la faille de la vallée du rift, bien visible à cet endroit puisque l'ouest du parc est bordé par un escarpement de 1000 m de hauteur. Vous allez être obligés de me croire car je n'ai aucune image à vous proposer. Quand la lumière n'est pas bonne, et qu'il y a de la brume, les paysages si grandioses soient-ils ne donnent rien en image ...
C'est une petite réserve, mais on peut y voir pas mal d'animaux et d'oiseaux aussi.

Mais il faut surtout et toujours se remémorer au cours des safaris que l"Afrique est imprévisible" ..... A partir du moment où on a bien admis ce principe on peut y aller .

Nous voilà donc devant la grille d'entrée du parc pour les formalités et paperasses diverses gérées par le prestataire local de notre séjour: "Léopard Tours" .

Nous en profitons pour faire une photo de groupe:
De gauche à droite Gill, Moody (chauffeur / guide), Joëlle, ma compagne préférée et sherpanee (porteuse de sac ...), et Monique.

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Dès que la barrière est passée on évolue pendant qq. Km sur une piste étroite et en général on tombe très vite sur une bande de Baboins. En présence de ces animaux il faut toujours être très méfiant, cacher les sacs, et par dessus tout ne jamais laisser entrevoir de la nourriture ...

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Qui plus est, les gros mâles ont l'oeil sur tout et mieux vaut ne pas avoir de gestes brusques. Nous reverrons une autre troupe plus en détail plus tard.




Nous croisons un petit groupe de Mangoustes rayées toujours très vives: elles explorent sans arrêt les moindres recoins de leur territoire.

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Après les babouins dans la famille Primates, voici le Vervet aussi appelé Grivet en pleine séance d'épouillage. Ce qui en plus de la fonction toilettage renforce les liens sociaux entre les individus dans le groupe.

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Ici, c'est une maman grivet qui nourrit son petit accroché à son pelage tout en vaquant à ses occupations ....

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La forêt, c'est bien, mais à part tomber nez à ... trompe avec un éléphant, on n'y voit pas grand chose ou alors c'est toujours fugitif, entre les troncs d'arbres ou moitié caché dans les fourrés donc pas très photogénique !

Quelques kilomètres plus loin, nous débouchons sur un paysage plus aéré au bord d'une des nombreuses rivières qui descendent de l'escarpement du rift (et qui arrosent la forêt). L'endroit en question est appelé Hippo pool, et là c'est un invraisemblable rassemblement d'oiseaux. Il y en a dans tous les sens et de toutes sortes. A l'oeil nu c'est très agréable mais pour mettre cela en image ... je me rends bien compte que cela ne vaut pas grand chose sinon confirmer mon récit ...

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Il y a là des Tantales Ibis (bec jaune/ face rouge) des Pélicans gris, et des Hérons à tête noire -entre autres-

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Au fond, un grand rideau de roseaux masque la vue sur le lac Manyara en arrière.
Et c'est un incessant ballet de décollages et d'aterrissages, à faire frémir un controleur aérien ...

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Et tout d'un coup, je devine qu'un Hippopotame traverse mon champ de vision .... Heureusement, puisqu'on est à Hippo pool !!

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En l'air, ce n'est pas mieux, il y en a dans tous les sens, et je suis tout autant à la peine pour cadrer qq. chose ...!

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Et finalement au milieu de dizaines de déclenchements (dont le résultat est bon à ... jeter), la seule chose qui me semble présentable, (enfin... à mes yeux ...) c'est ce Pélican gris qui nous montre sa technique de vol :
(je dois aussi avouer que j'adore les pélicans ....)

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Retour au sol; un "oiseau bizarre" blanc rayé de noir, vient se mêler à toute la volaille ambiante

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Sur ma droite une discussion entre Tantales Ibis s'envenime, et s'en suit une violente prise de bec ...

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Enfin un sujet bien isolé et plaisant à voir: des Grues couronnées (ou grues royales). C'est presque un peu trop loin pour un 400 mm, mais on ne va pas faire la fine bouche devant un aussi magnifique oiseau .

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Continuons ce safari par une séquence d'oiseaux au sol, toujours dans la réserve de Manyara.

Il y a des oiseaux qu'on croise très fréquemment en cours de safaris en Tanzanie (ou au Kenya) au point de finir par les oublier et parfois ... d'oublier franchement de les prendre en photo.

Celui que l'on voit partout, c'est le Spréo Superbe de la famille des étourneaux. Il s'approche volontiers de l'humain et est même assez effronté.

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Dans la famille des Vanneaux on rencontre très souvent le Vanneau Armé:

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Mais on trouve tout autant le Vanneau à Eperons:

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Beaucoup moins fréquent, mais le hasard nous a fait rencontrer ce groupe à Manyara.
Le Bucorve du sud appelé familièrement le Calao terrestre, car on le voit très souvent au sol comme ici à chercher des insectes.
(Le Bucorve du sud a la taille d'un gros Dindon).

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Vous remarquerez au deuxième plan la présence d'un rapace sur les "restes" abandonnés et secs d'un Gnou.
(Je ne suis pas très sur mais il se peut que ce soit un Aigle ravisseur)

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Et un Spréo superbe vient rejoindre toute la basse court pour apporter une touche de couleur ...

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Tout en restant dans la réserve de Manyara, changeons un peu de sujet. Ce sera plus facile à cadrer dans le viseur.

Entre le pied de l'escarpement du rift, où règne la forêt et le lac, s'étale une plaine d'herbe rase presque sans obstacle. C'est un lieu de nourrissage et aussi de repos pour les herbivores. Ici un félin se fait remarquer dès qu'il a fait quelques mètres en terrain dégagé.
On y trouve entre autres, Gnous , Zèbres de Burchell et Impalas.
Ci-dessous des Gnous, peu farouches à cet endroit ( ce serait bien différent si les herbes faisaient 50 cm de hauteur ... !):
Très sympa, un Héron garde-boeuf vient m'aider à faire la transition avec les oiseaux du sujet précédent

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Très souvent dans la savane, troupeaux de Zèbres et de Gnous vivent ensembles. Etant les uns et les autres des proies très recherchées des grands canivores, ils choisissent de partager la même herbe de façon à multiplier les yeux et les oreilles attentives au moindre bruit ou mouvement suspect. Statistiquement, il y a moins de chances de se faire surprendre et attraper pour un individu quand il y a de nombreux copains autour ! ... de toutes façons les plus faibles en feront les frais !

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C'est avec cette image de Zèbre de Burchell (probablement une femelle en gestation, que se termine notre première journée de safari Tanzanien.

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Le lendemain matin nous retournons pour deux petites heures seulement, dans la réserve de Manyara, car nous avons un long périple de 6/7 heures de "route" à effectuer jusqu'au prochain lodge. Et il faudra y arriver avant 18h 30 pour ne pas être en infraction avec les règlements des parcs Tanzaniens .

Au bout de 10 minutes, dans la forêt nous "tombons" sur les premiers Eléphants (d'une longue série , ne le répétez pas !) de ce voyage:

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La lumière n'est toujours pas "terrible" et ce sera souvent le cas dans la première moitié de notre séjour. En plus les pachydermes sont très près, un peu trop pour le 100 mm (enfin 160 mm en capteur APS-C), et donc la plupart des images de cette rencontre sont saisies avec le compact de mon épouse...

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Dans notre véhicule c'est le silence absolu, on bouge lentement, on se "parle" par petits signes discrets. Nous profitons du moment, avec le seul bruit du feuillage ou des herbes arrachées par les mastodontes. Nous passerons bien 10 minutes en leur compagnie.

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Vous avez peut être remarqué l'écoulement visible entre l'oeil et l'oreille, c'est le musth.

Lire à ce sujet, extrait de Wikipédia:

Le musth (ou parfois must) est un état qui revient périodiquement chez les éléphants mâles, et qui est caractérisé par une épaisse sécrétion ressemblant à du goudron : la frontaline, qui sort des orifices temporaux. Ce qui est le plus important, c’est qu’il se caractérise par des comportements agressifs. Il est accompagné par une augmentation sensible des hormones de reproduction - les niveaux de testostérone chez un éléphant en musth peuvent être jusqu'à 60 fois plus élevés que chez le même éléphant à d'autres moments. Toutefois, on ne sait pas si cette poussée hormonale est la seule cause du musth, ou simplement un facteur : la recherche scientifique dans ce domaine est considérablement gênée par le fait que, une fois sous l'influence de musth, même le plus placide des éléphants en temps normal peut essayer de tuer n'importe quel être humain. De même, la sécrétion qui ressemble à du goudron reste en grande partie mystérieuse, car il est très difficile d’en collecter des échantillons pour les analyser, cependant on a constaté que les sécrétions et l'urine recueillies chez des éléphants de zoos contenaient des niveaux élevés de divers cétones et aldéhydes à odeur très forte.




Ceux-là, très occupés par leur repas, n'auront aucune manifestation agressive à notre égard (j'ai connu cela en d'autres lieux et je n'oublie pas ... .... ). Ils passeront tout près de notre véhicule avant de disparaître dans la forêt.

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Dans une clairière, en bord de piste nous retrouvons une bande de Babouins. Quand ils ne sont pas en recherche de fruits ou nourriture diverse, ils s'épouillent en famille.

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Mais que peut bien faire cette femelle-ci ??
Ecoute-t-elle au travers du sol si un train ... ou plutôt des éléphants arrivent ?

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Eh bien non, c'est encore une séance d'épouillage ... la position insolite n'a d'autre but que de faciliter le travail de l'esthéticienne de service! Elle est pas belle la vie des babouins ....

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Ce qui a l'air de beaucoup intriguer cette maman Girafe massaï et son fiston.

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Celle-ci se demande sans doute en nous voyant si on ne s'est pas déjà rencontrés un an plus tôt ...
Et elle a sans doute raison car sa tête me rappelle effectivement une rencontre ....

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Mais cette éventualité ne lui coupe pas l'appétit :

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C'est très beau une Girafe quand on peut la voir de près, ce qui est plutôt rare car c'est un animal vulnérable et donc farouche.


Nous terminons ce safari dans la réserve de Manyara par cette rencontre d'une femelle Impala proche.
Animal très gracieux, on ne se lasse pas de les observer, et pourtant on en rencontre des centaines en safaris.
Les Lions les Guépards et Léopard les adorent aussi, mais à leur façon ....

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Dans le carnet de HALO sur la NAMIBIE, je pense qu'il a du vous montrer d'autres Impalas dans la Réserve d'ETOSHA. Là bas on peut voir la sous espèce Impala à face noire, encore plus belle (à mon goût).



En Tanzanie, il est 10h ce matin là, et nous prenons la route à destination d'un lodge dans la partie Nord de la réserve du Serengeti National Park.....


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Nous voilà partis pour une longue et pénible route.
Au bout d'une petite heure de trajet, le goudron se termine et nous attaquons la piste étroite qui serpente sans visibilité sur le flanc sud-ouest du NGORONGOROau travers d'une végétation luxuriante. Cet ancien volcan éteint renferme au fond de sa caldeira de 19 km de diamètre une réserve animalière unique en son genre: la "Ngorongoro Crater Conservation Aera" classée au patrimoine mondial par L'Unesco.

Malheureusement la sur-fréquentation (que nous avions expérimenté l'an passé), ainsi que les restrictions d'accès et les droits d'entrée très élevés, nous ont fait renoncer à y retourner. C'est un endroit grandiose, mais c'est aussi un mythe. Mieux vaut passer 24h dans une autre réserve plutôt que les 6 h autorisées par le règlement au fond du cratère. (Mais ceci n'est que mon opinion).
Nous avions été extrèmement déçus en 2009 par le peu de rencontres animalières ....

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Nous nous arrêtons néanmoins au bord de la caldeira pour montrer le site à nos amis Québécois. La lumière et la brume sont hélas peu compatibles avec une image qui mette en valeur la majesté du site. La réserve est à 700 m environ sous nos pieds.

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La piste est encore plus abominable que l'an passé (C'est pourtant un axe majeur de la fréquentation touristique ...!).
Le coté Nord-ouest du volcan est sec et pelé. De nombreux villages Massaï y sont installés, offrant au regard leur architecture typique.

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Encore de nombreux kilomètres de "tôle ondulée" et de poussière avant que nous n'arrivions finalement à l'entrée officielle du SERENGETI NATIONAL PARK.
Nous voici arrivés à Naabi Hill Gate. C'est une grosse formation rocheuse perdue au milieu de la plaine. C'est typique de la région et cela s'appelle un "kopje". Celui de Naabi Hill Gate est particulièrement volumineux et couvert de forêt.
Nous sommes très heureux de faire faire une pose à nos vertèbres et nous dégourdir les jambes.
Le Panier repas est aussi le bienvenu, mais dire qu'on est à peine à la moitié du trajet prévu ...

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Du haut des rochers de Naabi Hill Gate, nous pouvons contempler la vaste (et morne) prairie de l'extrême sud-est du Serengeti.

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Au volant Muddy est tout excité, car il sait comme nous que les "choses sérieuses" de ce voyage commencent.
Beaucoup de chauffeurs/guides comme lui, sont d'authentiques passionnés d'animaux.
C'est bien sur son travail et son "gagne pain", mais il aime vraiment trouver et voir les animaux sauvages, apprendre au sujet de leur comportement et retransmettre ses connaissances.

Par la radio VHF dont est équipé le véhicule, il a déjà contacté ses collègues (en swahelli la langue locale ) pour s'informer au sujet des "rencontres intéressantes" possibles sur notre trajet.
Soudain, il ralentit et prend une petite piste transversale qui mène près d'un arbre et quelques rochers perdus dans la prairie ..... Il nous faut quand même quelques secondes pour habituer nos yeux au sujet: deux Guépards (peut être trois) se reposent là

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"Bien sur" le ciel est couvert, la lumière pas terrible, et il y a ces hautes herbes qu'on aimerait un peu plus rases , mais ce sont nos premiers guépards. En tous cas, je suis vraiment content d'avoir investi dans ce Canon 400 mm f/5,6 .... tout en regrettant de ne pas avoir un 500 mm bien entendu ...

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On peut voir le 2éme en arrière des branches allongé sur le rocher, mais il nous a semblé qu'il y avait un 3éme à droite du premier et qui n'a jamais voulu bouger .... derrière la grosse touffe d'herbe.

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Mais le temps passe, et si nous voulons arriver avant l'heure de fermeture de la réserve, il ne faut pas trop traîner ...
D'ailleurs Muddy accélère sensiblement l'allure ....


Et pourtant les rencontres sympa vont se succéder.

Une Lionne seule marche sur la piste, elle a le museau fendu, séquelle d'une chasse ou d'un combat ancien. Elle lance un appel rauque toutes les dix secondes environ. Elle a perdu ses petits et les cherche ....

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Moi, ce qui m'a toujours impressionné chez les lions, c'est la taille des pattes ... je me suis toujours imaginé recevoir un coup de patte et ... me retrouver K.O.

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C'est assez bouleversant d'entendre cette mère appeler ses petits.
Ils sont peut être perdus et elle les retrouvera, ou alors une Hyène les a senti et alors, il n'y a plus rien à espérer.
Quand on va en safaris, il faut accepter par avance des scènes bien différentes de la simple vision de "jolies peluches".
Les Anglo-saxons résument cela par : "That's Wildlife !" ...

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Nous sommes arrivés au centre du SERENGETI National Park.
J'ai oublié de vous dire que ce parc est le plus grand de Tanzanie avec une superficie de 14500 km carrés. Il se termine au nord sur la frontière Tanzanie/Kenya . Mais il se prolonge coté Kenyan par le célèbre Parc du MASSAÏ MARA.
Le Serengeti est sans doute aussi le parc le plus connu de Tanzanie.

Les vastes étendues herbeuses du sud sont derrière nous. Nous sommes dans la région de SERONERA une rivière qui va se jetter comme d'autres dans la rivière ORANGI qui elle même ira grossir la GRUMETI ...
C'est une région de petites montagnes et si l'herbe est toujours présente, elle est parsemée de beaux arbres et parfois de grands fourrés ou de petits bosquets.

Et coup sur coup, alors que nous continuons vers le nord, nous allons faire 3 nouvelles rencontres assez fabuleuses, même si le temps est hélas toujours gris, la lumière plate et sans consistance propre à satisfaire un bon EOS 550D....

Deux magnifiques LIONS mâles dorment sous un arbustes. Il n'ont manifestement aucune intention de bouger, pour nous accorder un autre profil de prise de vue ... tant pis, c'est néanmoins une vision très agréable !

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Fort heureusement l'herbe est rase à cet endroit ...
N'est-elle pas belle la vie de Lions ... mâles ??

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Mais de mieux en mieux ...
L'objet de tous les rêves (enfin les miens en tous cas !) :
Un LEOPARD (sexe indéterminé) dormant sur une fourche d'arbre ...

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Ah bien sur, cela ne fait pas une image de concours, d'autant que j'ai cadré au plus serré pour éviter d'avoir trop de ciel perturbateur de mesure d'exposition ...
Et puis toutes ses branches ... mais depuis la piste, il n'y avait pas meilleur endroit pour cadrer.
Je crois que je devais trembler de ... bonheur d'en avoir vu un.

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Pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de faire un safari photo, je précise que beaucoup de prises de vues se font debout en s'appuyant sur le bord du toit du véhicule (moteur arrêté, sauf en cas de charge de l'animal !).
Dans ces situations, la meilleure chose qui puisse exister pour l'amateur que je suis, c'est le "Bean-bag".
Le "Bean-bag" est un sac en toile assez souple,sorte de coussin rempli de haricots secs (ou de lentilles mais j'aime moins), que l'on interpose entre le bord du toit, et l'appareil photo ou l'objectif quand c'est un gros télé. On est ainsi parfaitement calé quelque soit l'angle de plongée de l'appareil.
Les Pros ou semi-pros ont des solutions (beaucoup) plus coûteuses, mais pour des gens comme moi, c'est génial et absolument nécessaire. En l'occurrence le prestataire sur place fournissait le "bean-bag" .
Et le prestataire s'appelant "Léopards Tours", c'était la moindre des choses (!!) de montrer un Léopard.

Cet animal est un chasseur nocturne et solitaire. Il est très rare d'en observer marchant au sol dans la journée, mais certains ont cette chance: n'est-ce pas Halo ?

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Mais les rencontres se poursuivent ... et nous tombons sur un attroupemnt de véhicules près d'un groupe de LIONNES qui viennent de tuer un ZEBRE et sont en train de le dévorer ...

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A la vue de cette image, inutile de vous dire que personne ne souhaite descendre "caresser les gros chats" !!
Vous avez remarqué qu'une des lionnes de cette bande porte un collier avec balise GPS, posé par des scientifiques, pour mener des études sur les habitudes et déplacements de la troupe.

A ce stade, je tiens à préciser qu'avoir rencontré tous ces félins différents en deux ou trois heures de temps le même jour est totalement exceptionnel. Ce serait utopie d'imaginer ou rêver que cela va se produire, mais c'est arrivé. Il faut savoir apprécier en ce disant que peut être demain on ne verra rien d'intéressant .....

" L'Afrique est imprévisible ..."

Nous longeons la rivière SERONERA:

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Et nous trouvons sur la berge des Marabouts en train de se reposer, et probablement digérer dans cette posture particulière de repos, appuyé sur les tarses. Le Marabout est de la famille des Cigognes, mais c'est un charognard.
Avec sa tête et son gros jabot déplumés, il est assez laid au sol tandis que son vol est plutôt majestueux (avis purement personnel).

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Il nous reste encore 70 à 80 km à parcourir alors que l'après midi est bien entamé. Muddy accélère de plus en plus le rythme ....
Fort heureusement nous sommes sur une piste en très bon état et peu fréquentée, mais le paysage défile vraiment vite ....

Allons-nous arriver à temps pour éviter les réprimendes et sanctions des autorités



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Après avoir franchi la rivière SERONERA, la piste qui mène au LOBO Lodge a infléchi sa course vers le nord-est.
L'altitude augmente un peu, le paysage fait place à de la forêt clairsemée.

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Dans une clairière sur notre droite un rassemblement étrange de Vautours
Il y a en effet les restes (peau et crâne ) d'un Gnou, mais les Vautours sont à l'écart de ces restes ... !

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La plupart sont affalés, incapables de voler. D'habitude les vautours sont sur les plus hautes branches des arbres, mais ceux-là sont tellement "gavés" de viande qu'il doivent se reposer et "digérer" un peu pour envisager de se déplacer ...
Il y a même 2 ou 3 Marabouts dans un état similaire: c'est vraiment étonnant!

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Ce sont essentiellement des Vautours de Rüppel (sauf erreur de ma part )

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La piste est devenue très roulante et nous reconnaissons bientôt la région du Lobo Lodge, passons près de sa piste d'atterrissage, et nous engageons sur le chemin pentu qui mène au terminus du jour...
Sur les rochers près du chemin se détache la silhouette d'un OREOTRAGUE Sauteur, dont la présence dans ce milieu ne nous surprends pas.

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Cette antilope naine (taille double de celle d'un lièvre) vit essentiellement sur des rochers ou a proximité et dans les fourés qui les bordent. Vous remarquerez ses sabots, pointus vers le sol (à la manière d'une danseuse étoile faisant des "pointes" ) qui lui permettent d'évoluer sur la roche sans risque de glisser, et de grimper des pentes abruptes:

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Le mâle seul porte des cornes, et c'est un animal farouche (c'est presque étrange que celui-ci m'ait laissé le temps de saisir deux images ...!).

La journée est terminée, nous avons mal à toutes nos articulations et la douche ainsi qu'un bon repas seront les bienvenus.
Je vous présenterai le Lobo Lodge plus tard.
C'est une exception dans nos choix: c'est en effet un lodge en "dur" (construction traditionnelle ), car c'est le seul de la région Nord du Serengeti offrant des prix raisonnables, et accessibles ... à nos budgets ....

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La nuit va être bonne et comme il se doit dans une réserve Africaine, on est parfois réveillés par des cris d'animaux.
Nous n'avons pas échappé à la règle: un beau concert de Lion mâle marquant son territoire. C'est un son rauque qui porte très loin, mais là il était vraiment près du bâtiment. J'avoue une grande excitation car j'avais une grande envie de revenir ici et d'y passer un peu de temps. Nous sommes là pour deux nuitées et aux premières lueurs de l'aube, je suis debout.
La fatigue de la veille s'est évaporée et devant nos fenêtres le lever de soleil est à la hauteur de l'excitation ......

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A peine levé le soleil est déjà occulté par un voile de nuages ...

Trépignant d'impatience comme un gosse, je suis déjà sur la terrasse du Lodge à contempler les environs. J'adore ces paysages du Nord du SERENGETI, qui ont déjà reçu quelques averses et sont assez verdoyants.

On peut y apercevoir les affleurements rocheux granitiques qui parsèment la prairie, dans toute la région. Seuls quelques Buffles sont présents à proximité.

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Mais d'abord, un bon petit déjeuner s'impose avant de partir toute la matinée en "chasse" dans les environs.

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Le premier animal qu'on rencontre dans toutes les coursives du lodge, (construit à cheval sur les rochers ) c'est le DAMAN: De la taille d'un gros rat, c'est en fait un proche parent de ... l'éléphant, pour un nombre de vertèbres identique parait-il ! Il y en a partout dans ce type de Lodge. (au Kenya comme en Tanzanie ).

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Enfin, c'est le départ pour une grande matinée sur une piste en boucle dans le sud du lodge.
Je vous ai déjà parlé des KOPJES, ces formations rocheuses, telles de grosses boules éparpillées dans le paysage. En voici un typique, un cas d'école. Ils sont le siège d'une vie animale intense. Il y a les Kopjes pour Lions, pour Léopard, pour Babouins pour Serpents .... Plusieurs espèces peuvent cohabiter. Celui-ci semble occupé par des OREOTRAGUES.

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Il est plus rare de voir un Oréotrague sauteur dans l'herbe au pied de son rocher, mais il faut bien "se nourrir", n'est-ce pas ?

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Nous avions volontairement positionné ce voyage dans la deuxième quinzaine d'octobre, à la limite de la saison des pluies, dans l'espoir de voir le retour de migration des GNOUS, et nos espoirs n'ont pas été déçus. Ils sont bien là éparpillés en groupes de dizaines d'individus progressant vers le sud du Serengeti.

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Tous les ans les troupeaux de Gnous épars dans le Serengeti Sud quittent la région devenue trop sèche en mai pour remonter en directions des pâturages verdoyants du Massai Mara au Kenya. Ils se regroupent alors, accompagnés de Zèbres et de quelques gazelles en un immense troupeau d'environ 600 000 têtes: c'est la Migration.

Ils reprennent la route du sud en octobre selon un scénario immuable quand le Serengeti reverdit sous l'action des pluies.
C'est à ce trajet retour que nous assistons. (au premier plan des Pintades sauvages )

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Les Zèbres sont toujours près des Gnous.
Principe de base: "plus on a d'yeux et d'oreilles, mieux on prévient l'attaque des prédateurs" .....

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Au milieu de tous ces mammifères, on trouve parfois des Pintades. Je devrais dire: "on entend", car ces volatiles forment des rassemblements bruyants et jacassants ...!

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Rencontre plus inquiétante que celle d'un troupeau de Buffles. Eux ne se mélangent avec aucun autre animal: il ont la force et la puissance et sont plutôt irascibles.
Quand on s'arrête pour une photo, mieux vaut que le conducteur garde une main sur la clef de contact et une vitesse engagée ...

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Nous poursuivons notre cheminement à petite allure. Cinq paires d'yeux scrutent le paysage dans toutes les directions.
Mais nous savons bien que l'expérience de Muddy ne nous laisse aucune chance de découvrir quelque chose de très intéressant avant lui ....

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Nous arrivons à hauteur d'un Impala mâle solitaire, et ... pas farouche. Autant en profiter pour saisir tranquillement qq. images, car on n'est jamais sur qu'une telle occasion va se produire à nouveau. Et tant pis si la lumière n'est pas ce qu'on souhaiterait.

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Vous remarquerez ses cornes en forme de Lyre caractéristiques de l'espèce ( Uniquement chez le mâle ).

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..... on a même droit à la pause "besoins naturels" en direct live

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Ici, au pied d'un chaos de rochers, une source fréquentée par des Zèbres ...


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La couleur légèrement marron clair des rayures chez les Zèbres est caractéristiques des jeunes, même si la différence de taille avec sa mère n'est pas flagrante...

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Des véhicules arrêtés, ...
Des regards tendus dans la même direction ...
Il y a qq. chose d'intéressant ??


Des Lions: quatre mâles (tous jeunes ) et une femelle.
Les mâles sont dans un état de saleté assez repoussant. Ils sont maculés de boue (étonnant chez ces chats).
Deux d'entre eux s'éloignent des autres...

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L'intérêt de la scène, c'est qu'il y a accouplement (oui, je sais c'est du voyeurisme ... mais animalier !).

Chez les Lions, quand il y a excitation, et acceptation de la femelle la copulation dure plusieurs jours et l'accouplement est renouvelé toutes les 10 ou 15 minutes.
La scène se déroule un peu loin de la piste , d'où la mauvaise qualité des images (un peu agrandies qui plus est), mais on n'assiste pas à cela tous les jours.

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Laissons ces adolescents à leurs ébats amoureux.
Pendant ce temps le quatrième lion a disparu ...

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Nous faisons une halte sur une butte où l'arrêt et la sortie du véhicule est permise aux occupants.

Bien qu'on soit au coeur de l'Afrique, on y trouve un "Puma" égaré au milieu des "Léopards" ....
Etrange , non ?

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Très étonnant aussi: il n'y a aucun animal dans le paysage environnant !
Il y a un an au même endroit, on pouvait voir des dizaines d'animaux dans toutes les directions.
En Safaris, il ne faut jamais oublier:
"l'Afrique est imprévisible ... " C'est un guide expérimenté et passionné qui m'a enseigné ce principe, il y a une dizaine d'années. J'ai souvent eu l'occasion de vérifier combien cette petite phrase était vraie, et pas seulement en safari ...

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Mes compagnons ont repéré un rapace, mais une focale de 400 mm c'est bien trop court parfois ....
... ( Jamais content ces photographes) .

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On n'y prête guère attention, mais avec les pluies des derniers jours dans la région, de petites fleurs sont apparues un peu partout:

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La température s'élève doucement et les ruminants qui ont passé la matinée à manger, commencent à chercher les points d'ombre pour ... ruminer en groupe


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Enfin un groupe d'Impalas à pouvoir cadrer ensembles:


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Version Zèbres de : "Comment somnoler en surveillant ses arrières ... ?"

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Situation délicate et réflexion approfondie pour celui-ci:
"j'ai traversé la moitié du chemin ...
Mais un véhicule arrive ...
Puis-je continuer... ?
Ou dois-je rebrousser chemin ?
...
Voyons réfléchissons ..."

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Les premiers Eléphants de la journée mais ils sont bien loin:

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Une heureuse et agréable rencontre: Un Autour chanteur pâle.

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"L'Afrique est imprévisible"
Une autre rencontre très agréable: cette Lionne qui semble se reposer à l'ombre tout en surveillant les alentours.

Elle est à 7/8 m de la piste seulement et aucun autre véhicule en vue ....

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Nous allons passer un quart d'heure ainsi près d'elle.

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... jolie dentition !
Mais au bout d'un moment et après l'avoir vu changer péniblement 2 fois de position, je suis convaincu qu'elle a un problème. Je pense que son bassin est paralysé..... et qu'elle n'a plus l'usage des 2 pattes arrières.

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Si c'est le cas, et je le crains très fort, elle ne vivra plus longtemps, et se fera attaquer, et tuer par des Hyènes ou d'autres Lions ...
C'est cela aussi la "Vie sauvage", il faut accepter toutes ces éventualités, même si cela nous attriste. Je n'ai d'ailleurs pas voulu repasser à cet endroit lors des Safaris suivants. Ce n'est pas un zoo ou les animaux sont soignés si nécessaire.
Ici, c'est la nature sauvage, qui se déroule sans intervention humaine.


Le responsable, c'est peut être lui, rencontré peu après:
Un Buffle mâle très imposant.
Les Buffles attaqués par les Lionnes, ont les moyens de se défendre et beaucoup de félins se retrouvent dos brisé ou éventrés par des coups de cornes ....

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Fort heureusement, il y a des rencontres plus gracieuses et tellement agréables comme cette Girafe massaï.

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Et nous voilà de retour au lodge, pour le repas du midi, la tête pleine d'images, d'odeurs de sensations.
Comme j'ai essayé de vous le montrer, le Nord Serengeti est une belle région qui rappelle sans doute un peu aux gens de mon âge "Tintin au congo" ....


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La première partie de ce carnet de voyage s'achève ici.
Mais soyez rassurés, la suite arrive tout de suite après.

Ce sera:

TANZANIE: Retour vers la vie sauvage ... Deuxième partie.

Vous pouvez aller sur la deuxième partie en cliquant ICI

A bientôt sur BELUX Photo.
Et n'oubliez pas de laisser vos commentaires, avis et critiques ....

Puma



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