WORKFLOW n°6

Le hors série est construit en trois parties : Prise en main, Interviews et Tutoriels. Vous pouvez voir le sommaire en images sur le site du Monde de la Photo.

Le propos commence logiquement par une revue des principales nouveautés de Lightroom 5, qui intéressera particulièrement les utilisateurs des versions précédentes. Il était important de les positionner en amont, car ces nouveautés sont ensuite diluées dans le magazine (entièrement réalisé avec la version 5).

La prise en main, d'une cinquantaine de pages, présente les spécificités du logiciel et l'articulation des différents modules dans un flux de travail complet. Donner ainsi une vue macroscopique avant d'entrer dans les détails est un choix pertinent, notamment pour les utilisateurs qui n'ont qu'une conscience partielle du potentiel de Lightroom. C'est la base nécessaire sur laquelle peuvent venir s'accrocher les tutoriels. J'en conseille la lecture à tous les photographes, car même les utilisateurs avancés pourront y dénicher des idées pour améliorer leur flux de travail.

Avant d'attaquer le gros morceau des tutoriels (près de 120 pages), Gilles nous propose une respiration sous forme d'interviews. Céline Jentzsch et plusieurs photographes professionnels ont été sollicités pour partager leur expérience de Lightroom au quotidien. C'est Sharad Mangalick, le nouveau Product Manager de Lightroom et de Camera Raw, qui ferme le ban en donnant sa vision du présent et de l'avenir du logiciel.   

Les 42 tutoriels font un très large tour des fonctionnalités de Lightroom 5. Il aurait été possible d'en faire encore plus, mais au-delà de 200 pages cela s'appelle... un livre.

Ce hors série est de loin le plus complet qui ait été écrit à ce jour sur Lightroom. Le contenu est excellent, mais cela va presque sans dire s'agissant de Gilles. C'est une très bonne base pour approcher le logiciel, dont les fonctionnalités s'étendent de version en version, quitte à investir ultérieurement dans un livre pour aller encore plus loin. La seule réserve que l'on puisse émettre concerne la maquette et la lisibilité des captures d'écran. Lightroom, avec son camaïeu de gris, est un pur cauchemar pour les éditeurs, et ça se confirme une fois de plus : malgré le grand format du magazine, certaines palettes sont difficilement lisibles. Heureusement, le propos est suffisamment descriptif et précis pour savoir quoi faire lorsque cela ne peut être parfaitement visualisé. .alpha-numerique