Nouvelle Calédonie : Voyage en pays Kanak

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La mairie de Poum ... bien sur fermée ...


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... mais gardée par une magnifique sculpture traditionnelle Kanak.


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Devant l'école, un abri bus à la décoration figurative (limite érotique) d'un style jamais rencontré jusque là .


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Il y a aussi une gendarmerie, mais c'était l'heure de la sieste, et au final nous ne rencontrons que deux "mamies" papotant sous un arbre .
Et bien sur aucun bar en vue, ... donc une nouvelle journée sans notre excitant préféré .



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Les sommets d'Ougne.
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Nous avons repéré sur la carte une piste menant à la pointe Babouillat au sud de la baie de Néhoué.
Nous décidons d'aller voir.
Les 12 km de piste vont nous paraître une éternité (encore plus au retour ). La piste faite de caillasse me fait craindre pour les pneus. Nous croisons un groupe de chasseurs armés de grosses carabines à lunettes (... glups ) et sans doute sous l'emprise de breuvages alcoolisés vu leur attitude ... (La carabine à lunette, c'est pour la chasse aux chauve-souris: les Roussettes dont les Kanak raffolent.)

Néanmoins, nous arrivons sans encombre à la pointe Babouillat.


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Et là, nous trouvons un Balbuzard pêcheur, qui ne s'envole qu'au bout de quelques secondes, ... mais que faire au grand angle ..... refrain connu.
Sinon pas une âme qui vive à Babouillat, où on ne se sent pas très rassurés si loin de la grand route .

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Fin du séjour au nord du territoire.
Ce matin, nous partons tôt, pour des vacanciers car nous avons pas mal de route à "avaler"
Nous descendons le long de la cote Ouest, et nous avons pour objectif de rallier BOURAIL à 211 km de KOUMAC.

Mais avant cette étape, un de nos objectifs de visite de ce voyage est prévu aujourd'hui, et je suis tout excité par cette idée.

La route est large et belle. Nous voyons souvent l'océan au loin, mais les rares tentatives d'y faire un tour se heurteront encore à des barrières fermées de propriétés agricoles.

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Nous passons successivement KAALA-GOMEN, VOH, KONE, POUEMBOUT et nous nous arrêtons pour obtenir des renseignements à la mairie de POYA, qui voisine l'église dédiée à Sainte Jeanne d'Arc.


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Nous obtenons les précieuses informations qui nous étaient indispensables, et prenons alors sur une trentaine de km une petite route qui pénètre au coeur de la chaîne Calédonienne.
Les pentes sont parfois raides, et fort heureusement aux diverses intersections où nous hésitons, nous trouvons chaque fois une personne pour nous renseigner .


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Nous traversons les territoires de diverses tribus Kanak. Le but est proche.


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Nous voilà dans les contreforts de la chaîne Calédonienne, et nous sommes à l'école de la tribu de Monfaoué


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Quand nous arrivons, les enfants jouent sur l'aire prévue à cet effet, tandis que des enseignantes et assistantes se reposent sous le faré à l'ombre.
Il fait chaud et lourd. C'est ici que nous avons rendez-vous avec un guide.

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Nous parcourons en sa compagnie les derniers kilomètres qui nous séparent du site ......

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... nous sommes sur l'un des plus importants sites de Pétroglyphes connu du territoire, assez facilement accessible pour des gens de passage.


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Pendant un peu plus d'une heure, cette personne, retraité, ancien travailleur des mines, va nous guider de rochers en rochers à la découverte des merveilles du patrimoine de cette région, patrimoine gravé par ses propres ancêtres.


Pétroglyphes de Montfaoué
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Ici les roches sont noires, et cela ne facilite pas la visualisation de ses gravures parfois recouvertes de mousses ou lichens.


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Seules, les gravures qui bénéficient d'une lumière rasante (verticale, car il est presque midi) sont bien visibles.


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Pétroglyphes deMontfaoué
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Regardez bien le rocher ci-dessous, il est couvert de gravures de haut en bas ....

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Il y a vraiment des Pétroglyphes sur TOUS les rochers du site.
Mais il faudrait partout, une lumière rasante pour les mettre en image de façon correcte.


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Nous ne sommes pas véritablement des passionnés d'histoire aussi lointaine, d'autant que de nombreuses inconnues entourent encore ces gravures, et beaucoup de théories sur leur origine.
Néanmoins, on ne peut que s'interroger et s'émerveiller devant ces Pétroglyphes gravés il y a des milliers d'années .....


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Il est très agréable de constater que les bâtiments des classes de l'école de Montfaoué sont décorés avec les reproductions des motifs les plus connus des Pétroglyphes de la région. Ainsi, les enfants d'aujourd'hui sont élevés en communion avec l'art primitif de cette région.
Ce qui me parait une très bonne chose.

L'école de Montfaoué.
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Une dernière photo-souvenir en compagnie du guide, et de charmantes institutrices de l'école.
Merci à vous tous pour ces moments chaleureux.

J'espère que de nombreux visiteurs en Nouvelle Calédonie, feront le détour par Montfaoué et son site de Pétroglyphes .


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Nous reprenons la route de Bourail. Il fait terriblement chaud.
Je suis littéralement en somnolence au volant. Plus on avance vers le sud , plus la circulation est "dense" et plus la route est mauvaise avec des trous gigantesques sur le bord du revêtement .
Toute la cote Ouest est consacrée à l'élevage extensif sur d'immenses propriétés. D'ailleurs hormis le "bestiau" ci dessous, un reproducteur de race inconnue, nous n'avons vu aucun troupeau de près.
La viande de boeuf est très bonne en Nouvelle Calédonie, et les conditions sanitaires rigoureuses alliées à l'isolement, font que certaines maladies Européennes du cheptel sont inconnues ici.


??
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A Bourail où nous arrivons en milieu d'après midi, nous n'avons rien retenu pour nous loger (l'offre étant plus importante qu'ailleurs ...).
Eh bien cela va s'avérer une lourde erreur et pendant au moins 2 heures nous allons chercher ... et ne rien trouver. Tout est complet !!!

Ma patience est mise à rude épreuve et nous finirons au camping de Poé ( la plage de Bourrail ). Nous prenons un bungalow en dur au bord de l'eau.
C'est en fait une cabane en planches, avec un sol en ciment brut, sans le moindre équipement sauf une table .....

Pour ce qui est des toilettes et douches, c'est dans un état sanitaire lamentable qu'il vaut mieux ne pas décrire, mais l'eau coule (froide bien sur) et c'est déjà miraculeux.
Enfin, nous sommes bienheureux d'avoir trouvé cela . Le soir, nous trouvons un restaurant asiatique sympa et sans prétentions, mais savoureux pour nous remonter le moral.


Bourail, région de Poé
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La consolation à nos déconvenues d'hébergement de ce jour, viendra d'un joli coucher de soleil directement devant le Bungalow qui m'a incité à ressortir l'appareil photo.


Dernières lueurs sur la Mer de Corail.
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BOURAIL est une importante localité et c'est aussi la capitale de l'agriculture et des éleveurs "caldoches" de l'île. (les descendants des premiers colons blancs ou des déportés du bagne restés sur place )
Cette localité accueille tous les ans un vrai Rodéo à l'Américaine.


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Au fond de la baie de Gouaro, la plage de la Roche percée et son monolithe célèbre, le Bonhomme en avant de la falaise est le site le plus connu de la cote près de Bourail.

Falaise de la Roche percée.
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Le Bonhomme de Bourail.
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L'autre site bien connu de Bourail est la Baie des Tortues précédée d'une haie de pins colonnaires.


La baie des tortues.
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Un belvédère permet de voir le "crâne" du Bonhomme ....


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Ce matin au lever, nous avons pu nager tranquillement, dans une eau peu profonde et voir quelques petits poissons colorés. Très délassant.

Puis nous avons repris la route. C'est la dernière étape et l'arrivée à Nouméa est prévue ce soir.
Cette cote ouest est la patrie des éleveurs sur de grandes parcelles .


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Un peu avant Moindou, nous faisons un crochet sur la route du col de Boghen, pour s'élever et voir un peu plus le paysage environnant.
On peut aussi y apercevoir l'habitat et les fermes Caldoches, si typiques de cette région.

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La route du col de Boghen.
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Après avoir traversé Moindou, nous obliquons vers la mer en direction de la baie de Téremba.
Je vous fais grâce du paysage au niveau de l'intersection: lunaire et totalement noir après un gros incendie qui a parcouru des kilomètres.....
Heureusement au niveau de la Baie, la nature a été épargnée.


Baie de Téremba;
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Le Fort Téremba
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Ce poste militaire de "colonisation" fut établi en 1871.
Il fut le quartier général des militaires Français pendant la révolte dite d'Ataï.

Ses ruines ont été restaurées en 1982. Une association gère le site et organise tous les ans début novembre un spectacle historique avec son et lumière.
C'est une étape agréable calme et instructive. La visite est payante, mais vaut largement le coup d'y consacrer du temps.


Le Fort Téremba.
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Le Fort Téremba.
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Après la période militaire, le fort fut transformé en 1885 en colonie pénitentiaire.
Il fut abandonné et fermé en 1898.


"Les portes du pénitenciers, sur moi se sont refermées .... "

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Je dois reconnaître que c'est la première fois que je passe devant une guillotine ... et que c'est très impressionnant.
On est immédiatement tenté de faire un petit détour au large ..... glups !


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Le bâtiment central du fort Téremba était occupé à l'étage par les officiers. Il est magnifiquement restauré et propose des expositions d'objets, photos accompagnés de nombreuses explications sur la vie et les opérations menées .


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Autour de l'enceinte fortifiée, et restaurée, subsistent les ruines de nombreux bâtiments qui furent des magasins, une boulangerie, un bureau de poste, etc.


Le Fort Téremba.
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C'est dans cette baie bien abritée qu'accostaient les navires de ravitaillement ou transports de troupes, et plus tard les navires pénitenciers.


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En début d'après-midi nous pique-niquons au bord de la baie Téremba. Il fait très chaud , et il y a du vent.
Nous finissons notre dernière boite de sardines ....
Et pour une fois nous pourrons prendre un café à La Foa ..... si, je vous assure ! Un vrai petit café en bord de route .... comme chez nous ! Divin .


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Puis d'une seule traite, par un itinéraire déjà parcouru deux fois au cours de ce séjour, nous rejoignons le Grand Nouméa.

Mais, au lieu de prendre la voie rapide à péage qui amène au coeur de la grande ville, je décide d'emprunter la vielle route qui fait passer par Païta .
J'ai une idée en tête bien sur ... ??

Sur ma vieille carte IGN toute déchirée, (carte de 1993 du territoire Calédonien...) est mentionné un site de Pétroglyphes en bord de route après Païta, près de Katiramona.
Nous cherchons bien sur un peu, faisons demi-tour, et hésitons, mais finalement on trouve ....


"Belvédère aux Pétroglyphes de Katiramona"
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Il y a longtemps, ce site a été mis en valeur et les ruines du cabanon surélevé en témoignent .
Mais l'abandon, et la bêtise sont passés par là . Tout a été vandalisé et saccagé. Les panneaux explicatifs ont été arrachés et bien malin celui qui s'arrêtant là, imaginerait qu'il est sur un site historique important .

En contre-bas, passe un "ruisseau", en fait actuellement un cloaque nauséabond.

Si on surmonte les odeurs, la vue de tout ce qui flotte dans l'eau, et qu'on traverse d'un bond, on trouve bien sur la rive opposée toute une série de Pétroglyphes qui sont devenus "urbains" et pourtant oubliés de tout le monde .


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Ici, pas de variété dans les motifs gravés: je n'ai vu qu'une multitude de "spirales".
Mais comme le site est envahi par les herbes, et se trouvait dans l'ombre quand nous sommes passés, peut-être n'avons nous pas tout vu .


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Ainsi s'achève ce tour de la grande terre de Nouvelle Calédonie (en 7 jours) , par un site majeur de Pétroglyphes, que l'Office du Tourisme (ou autre service officiel de la Province Sud chargé du Patrimoine) ferait bien de réhabiliter et re-mettre en valeur, pour que la mémoire collective ne s'efface pas complètement.



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Pétroglyphes de Katiramona
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Il nous reste trois jours à passer sur le "Caillou" et j'ai encore quelques images à vous montrer .


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Il fait beau ce matin, la mer est belle, et au départ de l'Anse Vata en plein Nouméa, nous prenons une navette qui va nous mener en quelques minutes à l'Île aux Canards . Etonnante appellation pour cet îlot minuscule qui n'a jamais du recevoir de canards ...


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Cet îlot est à la fois une zone préservée pour les oiseaux nicheurs, un restaurant/ bar de plage, et un sentier sous-marin balisé dont on nous a vanté la beauté et la quantité des poissons qu'on peut y rencontrer.


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C'est le sentier sous-marin qui nous intéresse en premier lieu car jusqu'à ce jour, nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions de nous mettre à l'eau et de faire du "snorkelling" dans de bonnes conditions (excepté sur l'île de Lifou ).


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L'ile aux canards et son sentier sous marin balisé de bouées, sont dans un recoin relativement protégé du vent et un peu moins soumis aux vagues.
C'est un site idéal pour le snorkelling.
On a même pris et enfilé nos combinaisons "shorty", ce qui nous permettra de rester longtemps dans l'eau...


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Mais ... car il y a un "mais", ce qui n'était pas prévu c'est la présence de méduses ... et accessoirement de plancton urticant !!

A peine sommes-nous dans l'eau et commençons-nous à comprendre que cet endroit est vraiment merveilleux pour la vision sous-marine que nous commençons à croiser et tenter d'éviter les indésirables méduses.
Cela devient vite insupportable - il faut préciser qu'après avoir subi des piqûres douloureuses de méduses dans le passé , nous avons développé ma femme et moi, une phobie à l'encontre de ces créatures ...- et avec d'immenses regrets nous sortons rapidement de l'eau .

Notre déception est très grande .....
Nous mettons notre matériel de snorkelling à sécher, et profitons de cette attente nécessaire pour faire un tour de l'îlot.

Certaines parties sont d'accès interdit pour assurer la protection des oiseaux nicheurs. Mais on va quand même voir d'assez près les espèces dont les images suivent.

Je tiens à remercier madame Béatrice VALETTE de la Société calédonienne d'Ornithologie, qui a identifié pour moi les espèces présentées ci dessous .


Mouette Argentée (sous espèce endémique au territoire)
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Une Mouette argentée fait ses courses ( je précise que nous ne lui avons rien donné, ni rien laissé traîner. elle est arrivée, sans doute du bar, avec son quignon de pain ...)


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Mouettes argentées en parade.
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Jeune Mouette argentée (immature)...
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... qui joue sur la plage avec des branches de corail mort.

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Mouette argentée adulte faisant ses étirements.
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Tournepierre à collier en plumage d'éclipse
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Tournepierre à collier
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Chevalier errant
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Jeune Sterne de Dougall
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Rale à bandes ou Tiklin.
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Toilettage de Mouette argentée.
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Nous ne restons pas plus longtemps sur l'Île aux canards, trop déçus par cette déconvenue et retournons nous balader en ville.
Nous déjeunons dans un restau "chinois" puis flânons, et faisons quelques achats.

En fin d'après midi nous nous rendons sur la place des Cocotiers où se tient un marché régional.


Nouméa: Place des Cocotiers
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Toutes les semaines, le jeudi après-midi, un marché représentatif d'une ville de Nouvelle Calédonie se tient sur cette place.
Les artisans ou agriculteurs du lieu viennent y proposer leurs produits.
C'est la ville de Farino qui est représentée ce soir.

Il y a aussi des danses, des jeux, et des spécialités culinaires sont proposées dans des snacks .
Il y a foule et une ambiance très souriante .


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Partout plein de bonnes odeurs , beaucoup de couleurs.

Ci dessous, ce sont des "bougnats" le plat typique Kanak cuit à l'étouffé sous un amas de pierres chaudes.
La préparation est réalisée dans une sorte de "cocotte" faite dans des feuilles de bananier tressées et ligaturées.
Il y a plusieurs sortes de bougnats, mais la composition de base est faite de morceaux de patates douces, d'ignames, de bananes à cuire, de tarrot et autres légumes avec soit des morceaux de poulet, soit du poisson, langouste etc ...Le tout est arrosé de lait de Coco. (pardon aux Kanaks qui me liront si je fais un résumé succinct de la recette ....)


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On nous avait prévenu qu'il y aurait un repas surprise chez nos amis ce soir : Et nous le saurons en rentrant du marché .... c'est un bougnat /poulet réalisé dans les rêgles de l'art par une connaissance Kanak dans son jardin. C'est délicieux avec des saveurs inhabituelles pour nous, mais c'est très long à préparer et cuire


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On trouve ici beaucoup de choses bien appétissantes, telles ces quiches à la crevette ou au crabe ...


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Le patron de ce stand impressionne .... , mais, ce qu'il vend est original (pour nous ): des saucisses et saucissons de Cerf.
Le cerf sauvage est très présent en Nouvelle Calédonie et parfois nuisible par la densité de population.
Mais c'est ici du cerf d'élevage qui est utilisé pour l'élaboration de ces charcuteries.

Un peu plus loin un stand faisait d'ailleurs des brochettes de cerf: j'en ai encore le goût en bouche ....


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De bien jolis Bonzaïs, à base d'arbustes locaux ...


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Partout sur les stands, beaucoup de fruits et légumes, ce qui est normal car la région de Farino (à l'honneur pour le marché de ce jour ) est une région agricole et maraîchère.


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Dernier jour en Nouvelle Calédonie

Il faut d'abord nettoyer la voiture, et je ne vous dis pas ce que cela représente comme boulot, avec toute la poussière rouge et grasse accumulée sur les pistes ....

Ceci étant fait, nous nous rendons dans la presqu'île de Nouville (plein ouest Nouméa ) dans la baie de Kuendu près de l'hotel du même nom.
C'est une baie abritée, et d'après nos renseignements il y a du snorkelling intéressaant à y pratiquer.


Kuendu beach
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Eh bien, en fait, dès qu'on s'éloigne du bord, on retrouve ça et là ... nos ennemies détestées: les méduses !!
Et donc l'aspect baignade de cette belle journée, est vite plié.

Fort heureusement, un sujet photo intéressant se présente, et il se trouve que j'ai pris mon téléobjectif de 400 mm.
Je vais donc m'occuper un moment, à "traquer" cette Aigrette à face blanche qui semble avoir ses habitudes de pèche dans le coin où nous sommes installés.


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Aigrette à face blanche.
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